Univers bananes
La banane représente 5,9 % de la consommation en mars

La banane, troisième fruit le plus consommé en France, est un des basiques incontournables du rayon fruits et légumes. Les Français en consomment autour de 8 kg par an, soit tout de même 2 kg de moins que la consommation moyenne européenne. Présente toute l’année sur les étals, la banane est moins sujette au rythme des saisons que d’autres fruits. Au mois de mars, elle représente 5,9 % de la consommation des ménages en fruits et légumes, c’est le mois le plus important pour les ventes de bananes, le mois d’août étant le plus faible.
Surveiller l’apparence des bananes
L’apparence visuelle est le facteur le plus important dans l’achat de la banane. L’aspect de l’épiderme et le point de coupe appelé coussinet doivent être irréprochables. Le niveau de coloration du fruit – c’est-à-dire son stade de maturité – doit correspondre aux attentes de la clientèle. En effet, la consommation du produit peut être soit immédiate, soit différée, ce qui implique la présence en linéaire de bananes jaunes – voire légèrement tigrées pour les amateurs de fruits mûrs – et d’autres de coloration jaune à pointe verte pour ceux qui privilégient une consommation différée. La banane, comme tous les fruits exotiques, craint les températures trop basses (inférieures à 12 °C). En réserve, il vaut mieux éviter de la stocker en chambre froide. Le froid provoque en effet sur l’épiderme des traces grisâtres se traduisant par une mévente et engendre de la démarque. Sur les étals, aérer les produits afin d’éliminer la condensation présente dans les colis suite au passage en mûrisserie.
Etoffer la gamme des bananes
Présente toute l’année sur les linéaires, la banane est un fruit repère pour le consommateur. Il en reconnaît facilement l’état de fraîcheur et elle constitue également un bon baromètre de l’image prix du rayon. C’est pourquoi elle est souvent utilisée comme produit d’appel et occupe une place de choix dans les mises en avant et les offres promotionnelles. L’impact sur les ventes – lorsque le prix est relativement bas – n’est pas négligeable et inversement quand le prix remonte à un seuil normal. Si la variété Cavendish est la plus répandue, d’autres variétés permettent d’étoffer la gamme et de générer du chiffre d’affaires additionnel. Ainsi sur un même pôle on peut regrouper avec la banane plantain – qui se consomme cuite –, la banane rose – qui présente une chair blanche charnue et parfumée – et la petite banane freycinette à chair fondante et aromatique. La banane de montagne, récoltée plus tardivement que sa consœur des plaines, vient compléter l’offre.