Aller au contenu principal

Transport
La banane des Antilles fait escale à Marseille

Après de longues années d’absence, la banane des Antilles fait son retour sur le port de Marseille. Le but est de développer le marché du Sud de la France.

Samedi 30 juin, pour la première fois depuis de très nombreuses années, de la banane des Antilles a été déchargée sur le port de Marseille. Un événement qui répond à un double objectif pour les acteurs de cette opération : renforcer la présence de leur produit dans le sud de la France pour les producteurs Antillais ; ouvrir un nouveau trafic de fruits et légumes pour le port de Marseille.

« Pour des raisons essentiellement liées à la logistique et aux ports d’accueil historiques de nos bananes, notre implantation dans le Sud de la France est très insuffisante avec une pénétration sur la région Sud-Est inférieure à 11 % », constate Christian Choupin, directeur de l’Union des groupements de producteurs de bananes de Guadeloupe et de Martinique (UGPBAN). Jusqu’à présent, les bananes étaient déchargées à Dunkerque et prenaient la route du Sud. Il fallait alors mettre en place une aide au transport pour compenser ce surcoût logistique.

12 000 t de bananes en année pleine

L’UGPBAN se veut malgré tout prudente. Cette escale, confiée à la CMA-CGM, est encore en phase de test. « Chacun connaît les difficultés que rencontre le port de Marseille et nous attendons donc cette première opération avec beaucoup d’impatience », souligne Christian Choupin. Le bateau vient d’Algesiras (Espagne) où un volume de 10 à 12 000 t de bananes antillaises est déchargé chaque année. C’est à peu près ce même objectif en volume qui est visé à Marseille. Ce qui permettra à Marseille d’augmenter d’un tiers ses volumes de bananes (26 000 t en 2006). Les bananes seront réceptionnées sur le terminal conteneurs de Mourepiane (Marseille) pour être ensuite opérées par la société LV Fruits.

Le port de Marseille a bien besoin de développer son activité fruits et légumes. « 600 000 t de fruits et légumes, c’est peu par rapport à l’activité totale du port, beaucoup par rapport aux marchandises diverses et trop peu par rapport au potentiel global », remarquait récemment Jean-Pierre Brillat, directeur général adjoint du Port autonome de Marseille (Pam). 22 et 23 mai derniers, le Pam annonçait qu’il voulait aller à la reconquête du marché des fruits et légumes (cf. fld hebdo du 29 mai). Cette reconquête passe aussi par la banane.

Les plus lus

<em class="placeholder">Géraldine Toupet, présidente de la coopérative agricole du haricot de Soissons.</em>
Dans l'Aisne, le haricot de Soissons veut attirer de nouveaux producteurs
Désireuse d’attirer de nouveaux producteurs, la Coopérative agricole du haricot de Soissons a présenté la filière lors d’une…
Versement de produit cuprique dans un pulvé.
L'Anses revoit les autorisations en cuivre pour l'arboriculture et le maraîchage

Treize produits à base de cuivre ont perdu leur AMM cet été en un seul coup. D’autres ont perdu de nombreux usages. Voici…

<em class="placeholder">Un verger de pommiers avec certains pommiers recouverts d&#039;argile, pour les protéger des pucerons. </em>
Pomme : trois stratégies de lutte automnale contre le puceron cendré

Il est possible de s’attaquer au puceron cendré dès l’automne, par défoliation précoce ou barrières physiques, deux méthodes…

<em class="placeholder">Plusieurs fruits et légumes posés sur une table en bois, incluant des tomates, carottes, courgettes, poivrons, de l&#039;ail, des oranges, fraises, bananes, des grappes de ...</em>
Prospective fruits et légumes : une étude imagine le futur de la filière à horizon 2040

Commandée par le ministère de l’Agriculture, une étude de Ceresco et AgroClimat2050 se livre à un exercice prospectif, en…

<em class="placeholder">Olivier Terrien, maraîcher à Divatte-sur-Loire</em>
Maraîchage en Loire-Atlantique : « Nous semons très dense, à 70 kg/ha, pour que le sorgho couvre rapidement le sol »
Face à des problèmes de fatigue des sols, Olivier Terrien, maraîcher en Loire-Atlantique, a diversifié ses cultures et développé…
<em class="placeholder">Un verger de pommes en haie étroite.</em>
Le verger de demain sera plus productif et mécanisable

La nécessité de compétitivité et la pénurie de main-d’œuvre amènent la filière pomme à reconsidérer la conception des vergers…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes