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Bouches-du-Rhône
JPS lance un complément de gamme bio à l’export

Devant la demande de plus en plus importante de produits bio, la société JPS diversifie son offre en proposant des fruits et légumes bio à ses clients étrangers.

Depuis l’été dernier, la société JPS de Châteaurenard (Bouches-du-Rhône), a élargi son offre en proposant une gamme de f&l bio. « Cette diversification de l’activité est liée à la conjonction de deux éléments, explique Jean Pierre Souchon, dirigeant de l’entreprise. D’une part, j’ai constaté que de nombreux apporteurs de l’entreprise avaient converti leur production en bio ou étaient en train de le faire. D’autre part, depuis deux ou trois ans, les acheteurs – en particulier des clients scandinaves – montrent de plus en plus d’intérêt pour le bio. J’ai donc décidé, pour trouver une solution aux producteurs et répondre à la demande des acheteurs, de mettre en place cette activité secondaire. » L’activité a démarré l’été dernier (la certification AB a été obtenue en juillet) avec de la poire et l’approvisionnement est local. « Nous travaillons essentiellement à l’export et nos clients connaissent les filières. Il n’y a donc pas d’intérêt à faire de l’import pour alimenter l’export, d’autant qu’en Provence l’offre est diversifiée. » L’objectif est d’atteindre cette année un volume “en augmentation” d’environ 500 t de f&l bio. Il s’agira surtout de pommes et de poires (il est possible de trouver des volumes), de courgettes, de concombres, fraises, petits légumes, etc., et sur la saison hivernale de salades. « La vocation de l’entreprise est de travailler à l’export, où nous réalisons 90 % de notre activité. Nous n’avons donc pas de velléités sur le marché intérieur. L’objectif primordial est de conforter les volumes auprès des clients existants en leur proposant un complément de gamme. » Le fonds de commerce de JPS reste pourtant le conventionnel. « Nous avons recentré notre activité sur des produits leaders, afin d’être plus professionnels et de mieux maîtriser l’approvisionnement. » Il s’agit de salades et de légumes verts pour l’hiver, de cerises, abricots, pommes poires et prunes, etc., pour l’été. « Notre potentiel va croissant pour le melon dont nous avons commercialisé 600 t l’an dernier. Nous avons également conforté le potentiel en raisin de table, en courges et en prunes (en dehors des américano-japonaises) sur lesquelles nous avons des programmes avec des producteurs du Sud-Ouest. » Au total, JPS (l’entreprise est certifiée IFS et BRC) commercialise environ 5 000 t de produits divers sachant « qu’il y aura toujours des demandes pour les produits provençaux, qu’elles soient structurelles ou conjoncturelles. Nous voulons jouer sur les deux volets, mais sans devenir mono-produit. »

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