Journées thématiques au Miffel
La prochaine édition du Miffel (18/20 octobre à Avignon) prend tournure. Cette année, l’accent sera mis sur les journées thématiques en fruits et légumes qui associeront technique et économie. Ce sera le cas du melon et de la fraise dans le cadre des journées Aprel/BRM/Cehm, mais aussi de la tomate et de la pomme. Ces deux espèces feront l’objet d’analyses pointues mobilisant de nombreuses compétences.
L’idée est de partir d’une situation économique (analyse du marché pour la tomate, visite de la section pomme du BRM en Pologne) et de présenter les réponses techniques susceptibles de renforcer les filières françaises. Des animations associées à ces thèmes seront proposées pendant trois jours. Le bio ne sera pas en reste, qui mobilise l’ensemble des organisations régionales et proposera une conférence sur “les circuits de distribution en bio”, des ateliers et des présentations de matériels.
Autre nouveauté, le 1er forum des métiers de l’agriculture et l’agroalimentaire. En partenariat avec le rectorat d’Aix-Marseille et d’Agroparc, l’ensemble des établissements et de l’orientation scolaire seront reçus au salon pendant trois jours, pour des présentations des filières de formation et des échanges avec les professionnels du secteur. Autre point fort, la participation de délégations internationales.
Via la CPI, son agence de développement économique, La Réunion renforce sa présence. Outre son stand sur le salon, elle annonce la participation d’une forte délégation composée de producteurs de fruits exotiques (à la recherche de débouchés commerciaux) et de transformateurs (en demande de partenariats techniques et économiques). Les programmes des journées viticulture et oléiculture seront précisées ultérieurement. A l’issue de l’assemblée générale de l’association, Pierre Thomas, président du Conseil d’administration, s’est montré très confiant sur le bon déroulement du salon. Il bénéficie désormais du soutien appuyé des collectivités territoriales et des organisations professionnelles agricoles. Ce qui n’a pas l’air de plaire à tout le monde.
Récemment, la Foire d’Orange a assigné Pierre Thomas en justice pour “concurrence déloyale”… et a été condamnée à payer les frais engagés pour cette manœuvre pagnolesque.