Jouer sur l’originalité des pitayas
Fruits de cactus, les pitayas (de l’indien Taino, “fruit écailleux”) sont plus connus sous le nom de “fruit du dragon”. La plante qui les produit grimpe sur les troncs d’arbres et forme des entrelacs qui rappellent la forme sinueuse d’un dragon, animal mythologique populaire en Asie. Le pitaya y est très répandu, même si l’origine de la plante est d’Amérique latine (Mexique ou Colombie).
La production est localisée dans les pays aux climats tropicaux et subtropicaux. Elle y est rarement cultivée à grande échelle hormis en Colombie, au Costa Rica et au Nicaragua. Ces dernières années des plantations se sont développées au Vietnam, en Australie, en Israël et à La Réunion.
Le pitaya mesure une dizaine de centimètres et pèse environ 350 g. Il en existe trois types : à pulpe blanche et peau rose, à pulpe rouge et peau rose et enfin à pulpe blanche et peau jaune. Le pitaya jaune de Colombie est généralement plus goûteux que les autres types. Mais le fruit, très fragile, reste assez neutre et vaut surtout pour sa forme originale. Produit toute l’année, il est principalement disponible pendant la période des fêtes.
Repères
Les quantités de pitayas commercialisées sur le marché européen restent modestes avec quelques centaines de tonnes par an. Le pitaya était encore inconnu en 1995. Si les quantités ont décuplé entre 1995 et 2000, elles restent marginales.