Jouer la carte montagne et plaine avec l’origine Antilles

C’est au début du XVIe siècle que les Portugais introduisirent la banane dans les Caraïbes et en Amérique centrale. Aux Antilles, sa culture s’est très fortement développée au cours du XXe siècle. Aujourd’hui, les producteurs antillais distinguent la banane de montagne de celle cultivée en plaine. Les plantations d’altitude confèrent à la première un goût plus sucré et une texture de chair plus ferme. Du fait d’un climat moins chaud, la banane de montagne mûrit moins vite que celle des plaines. Après le passage du cyclone Dean en août 2007, 100 % des plantations ont été détruites en Martinique et 50 % en Guadeloupe. L’UGPBAN prévoit cependant une production de 200 000 t en 2009 et de 280 000 t en 2010.
Comme tout fruit exotique, la banane est à conserver à des températures supérieures à 12 °C. En magasin, proposer une banane à un stade de coloration peu élevé pour une consommation différée ainsi qu’un fruit jaune voire tigré au goût plus doux et plus sucré pour une consommation immédiate. Cette banane nécessitera une attention plus particulière car elle sera plus sensible aux chocs et manipulations.
Repères
En 2008, la banane antillaise a représenté 24 % de l’approvisionnement du marché français, 48 % provenaient des zones Afrique/Caraïbes/Pacifique et 28 % de la zone dollar. La consommation de bananes en France est de 8,3 kg/an/personne.