Italie
Jader Bassi, dirigeant de la coopérative La Buona Frutta
La coopérative La Buona Frutta travaille plus de quarante variétés d'abricots de mai à septembre dans sa station de conditionnement qui compte deux lignes. En 2012, elle a commercialisé en barquettes de 500 g et de 1 kg ainsi qu'en plateaux plus de 2 700 t d'abricots. En 2013, Jader Bassi, son dirigeant, n'en espère pas plus de 50 %, à cause de la mauvaise météo. Les fruits sont contrôlés au départ de l'exploitation et à leur arrivée à la station où ils sont triés manuellement en fonction de leur calibre. Obtenus en conformité avec le cahier des charges de la production intégrée, les abricots de La Buona Frutta comportent tous la date de récolte, le numéro de parcelle, le nom du producteur et la variété.
De mai à septembre, la coopérative La Buona Frutta travaille plus de quarante variétés d'abricots dans sa station de conditionnement.
20 % d'entre eux sont exportés vers la France, la Suisse, l'Allemagne, l'Angleterre et la Russie. Le reste est commercialisé dans la grande distribution italienne. Mais une fois encore, Jader Bassi déplore le manque de compréhension des acheteurs : « Ils ne tiennent pas compte de la météo. La difficulté, c'est ensuite de partager ce qu'il y a entre les différentes enseignes. » Mais, d'après le dirigeant de la coopérative, il y a plus grave. « Certains supermarchés, surtout en cas de pénurie, vendent très chers des fruits de catégorie 2 destinés habituellement à l'industrie. C'est mauvais pour l'image de l'abricot et cela détourne les consommateurs. » En Emilie-Romagne, le verger d'abricots doit se renouveller avec de meilleures variétés, comme l'Orange Rubis ou le Pinkot. « Mais avant, il faut convaincre les producteurs d'investir de 15 000 à 18 000 €/ha pour replanter des arbres qui ne rentreront en production que dans trois ans. »