Nomination
Jacques Mézard, déjà connu du monde agricole
Le nouveau ministre de l’Agriculture, sénateur du Cantal, connaît le secteur. Il est à l’origine du Programme agriculture et alimentation du candidat Macron.
Le nouveau ministre de l’Agriculture, sénateur du Cantal, connaît le secteur. Il est à l’origine du Programme agriculture et alimentation du candidat Macron.
Né en 1947, fils de sénateur, avocat de formation, Jacques Mézard a été élu pour la première fois au Sénat en 2008, après avoir siégé pendant 14 ans au Conseil général du Cantal. Il est à l’origine du Programme agriculture et alimentation du candidat Macron.
Les principaux syndicats et organisations ont salué cette nomination. Il est décrit comme un « homme de terrain et de dialogue ancré dans le territoire » (Christiane Lambert, présidente de la FNSEA), « qui vient de la ruralité et qui connaît bien l’agriculture » (Patrick Bénézit, président de la FDSEA du Cantal), « c’est un gros travailleur, quelqu’un de très à l’écoute, très pragmatique » (Patrick Escure, président de la Chambre d’agriculture du Cantal) et « quelqu’un avec qui on peut parler même si l’on n’est pas d’accord » (Stéphane Malroux, porte-parole de la Confédération paysanne dans le Cantal).
Les syndicats ont transmis par voie de communiqués leurs exigences et priorités au ministre.
« Nous avons le devoir d’aider les agriculteurs »
Lors de la passation de pouvoir express entre Stéphane Le Foll et Jacques Mézard le 17 mai, ce dernier a déclaré « avoir conscience de la tâche difficile » qui lui incombe. « Nos paysans, comme a dit le président de la République, sont un élément essentiel de la vie de la Nation, nous avons le devoir de les protéger, de les aider à se moderniser, il est indispensable de réussir, nous le ferons ensemble ». Il faut « poursuivre la transition engagée par Stéphane Le Foll » qu’il a jugé comme « un grand ministre de l’Agriculture ». Ce dernier a été longuement applaudi par le personnel du ministère.
Jacques Mézard a prévenu la presse qu’il n’était « pas un homme de média », et qu’il ne serait pas non plus « porte-parole du gouvernement ».