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Italie : les exportations de fruits frais n’ont pas été à la fête en 2018

Les perturbations météo de l’an dernier ont affecté les productions fruitières transalpines. Cela s’est retranscrit dans la performance à l’exportation de l’Italie.

Les pêches, nectarines et les abricots italiens sont de moins en moins exportés.
© Philippe Gautier - FLD

L’Ismea (institut économique italien des marchés des produits agricoles) a récemment publié les données concernant l’exportation de fruits frais italiens en 2018. L’an passé, elle a représenté une valeur de 2,5 Md€ mais elle a subi un recul de 11 % par rapport à l’année précédente. Les volumes sont aussi en recul à 2,3 Mt, soit 15 % de moins par rapport à 2017.

La pomme, le raisin, le kiwi, le duo pêche-nectarine et la poire représentent 84 % du total des exportations fruitières de l’Italie. La comparaison faite par l’Ismea avec la situation en 2009 montre que les positions de ces fruits n’ont pas beaucoup varié, si ce n’est pour les pêches et les nectarines qui représentaient 12 % des exportations en 2009 (contre 7 % en 2018). En revanche, sur la période, le raisin de table a gagné 4 % (de 22 % à 26 %).

L’année 2018 n’a pas été vraiment favorable pour l’exportation italienne, les conditions météorologiques ayant impacté fortement certaines productions : en particulier, les exportations de pommes ont reculé de 19 % en valeur (640 M€) et de 31 % en volumes (673 000 t).

Pareillement, avec 665 M€ et 456 000 t, le raisin de table perd 12 % et 8 % en un an. Ces fruits occupent les deux premières places du classement. Derrière, les pêches-nectarines et l’abricot sont de moins en moins exportés : les premières ne représentent plus que 157 000 t (359 000 t en 2009) alors que l’abricot, avec 27 000 t, a reculé de 41 % l’an dernier. La poire en revanche a connu une bonne année avec des exportations en hausse de 4 % en valeur (171 M€) et de 12 % en volumes (154 000 t).

En termes de marché, l’Union européenne demeure toujours le premier client des fruits frais italiens : elle a représenté 2 Md€ sur le total des exportations. L’Allemagne demeure à la première place des clients italiens pour les fruits (821 M€ en 2018), suivie par la France (258 M€). Mais l’ensemble des pays européens sont orientés à la baisse (-10 % par rapport à 2017) alors que des destinations hors-UE comme la Libye (+12 %) ou la Chine (+4 %) ont montré plus de dynamisme.

L’exportation italienne de fruits frais a globalement reculé de 11 % en 2018 par rapport à 2017.

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