Sud-Ouest
Invenio : 2010 pour structurer et 2011 pour consolider
Mission première d’Invenio : renforcer la compétitivité des entreprises par la recherche-expérimentation et le transfert aux producteurs.
En une petite année, Invenio – né de la fusion des centres d’expérimentation fruits et légumes aquitains – s’est mis en ordre de marche. Pendant ce temps, le travail de fond a continué pour assurer la mission première d’Invenio : “renforcer la compétitivité des entreprises” par la recherche-expérimentation et le transfert aux producteurs. Cela représente, pour 2010, cinquante-quatre fiches d’action et 181 essais, dont le tiers pour la fraise.
Vincent Schieber, le président d’Invenio, insiste sur l’investissement des producteurs dans la gestion technique et financière des pôles et le contrôle de l’outil d’expérimentation. Il en souligne la multiplicité, « leur autonomie et leur interdépendance », chaque pôle étant géré par un binôme professionnel-ingénieur référent, coordonné par Cathy Eckert, ingénieur détaché du CTIFL.
Autre point fort d’Invenio : l’organisation dégage les acteurs de toute tâche non liée à la mission d’expérimentation et de transfert. Chaque site a un responsable qui gère les moyens humains et, au pôle administratif commun, Julie Ziessel monte les dossiers de financement.
L’assemblée générale d’Invenio, le 28 avril à Douville (Dordogne) a fait un focus sur des techniques alternatives développées dans les différents pôles, pour des raisons environnementales et de coût de production. En pommes, le pré-éclaircissage mécanique s’inscrit dans une stratégie globale et permet d’éviter un traitement chimique sur les deux. Le pôle machinisme travaille sur la mécanisation du déhoussage des sacs de substrat de fraise…
Quant au site de Douville, il illustre les résultats bénéfiques de la restructuration : menacé de fermeture, il est aujourd’hui le siège du pôle châtaigne. Il pourrait accueillir la ressource génétique châtaigne que l’INRA a « fortement envie » d’y transférer, ce qui en ferait « le plus gros réservoir de ressource génétique de l’Arc Atlantique », a souligné le directeur d’Invenio, Pierre Gaillard. Peut-être en association « avec la fraise et demain la framboise ». Reste à trouver le financement de cette nouvelle compétence.