Intime conviction
Entre la France et la Grande-Bretagne, il est très rare que l'on soit sur la même longueur d'ondes.
Alain Dequeker, secrétaire général de l'UNPT, en fait l'amer constat dans son billet d'humeur paru dans la lettre d'information n° 60 de l'UNPT. « Au Royaume-Uni, il existe une seule organisation pour l'ensemble de la pomme de terre, un interlocuteur unique pour tout le monde de la semence à la fourchette, de la recherche, de la communication, de la veille économique, du lobbying… enfin tout ce qui constitue chez nous une interprofession. »
Et Alain Dequeker de poursuivre : « Sauf que chez nous, nous en avons trois qui font toutes de la recherche, de la communication, de la veille économique, du lobbying, etc., qui créent aussi des normes, des règlements, des règles sans toujours vérifier que le client (qui seul décide) a bien demandé ce qu'on lui a concocté. En serions-nous plus efficaces pour autant ? »
Alain Dequeker a l'intime conviction que tout cela coûte très cher. Et qu'à l'heure où les producteurs manifestent devant la multiplicité des normes en tout genre, il serait bon, parfois, qu'ils balayent devant leur porte, surtout quand la plupart des normes instituées dans la filière pommes de terre… proviennent de la profession elle-même ! T. B.