Interfel : l’indispensable structuration de la première mise en marché
Organisation de la première mise en marché, redéploiement de la structure administrative, remise à plats des outils de communication : les chantiers ne manquent pas à Interfel. L’interprofession des fruits et légumes a engagé sa rénovation il y a tout juste un an. “Le mandat qui nous a été confié est de redonner une légitimité politique à Interfel”, explique son président Gilles Vignaud, qui souhaite “inscrire Interfel dans la modernité”. “Interfel doit être le lieu de la neutralité, ajoute-t-il. C’est le lieu qui doit fédérer les propositions de la production et du commerce”.
“Condition préalable et indispensable” du projet : l’organisation de la production et la structuration de la première mise en marché. “Il y a une volonté unanime d’aboutir sur ce projet”, insiste Gilles Vignaud. Une assemblée générale extraordinaire est convoquée le 19 décembre prochain afin d’adapter les statuts de l’interprofession à cette nouvelle organisation.
Il s’agit notamment d’éviter que la règle de l’unanimité, nécessaire à la signature de tout accord interprofessionnel, ne vienne paralyser les décisions prises par les quatre familles concernées par la première mise en marché (les deux syndicats de producteurs, les coopératives et les expéditeurs).
Coordonner les communications génériques et produits
Deuxième chantier : il faut “mettre en phase l’organisation interne et les missions nouvelles d’Interfel”. Gilles Vignaud souhaite qu’il “y ait une très forte intimité entre le conseil d’administration et la structure administrative”. C’est Alain Berger, nouveau directeur d’Interfel, qui est en charge de ce dossier. Le pilier économique sera renforcé car Interfel doit être conforté dans sa mission économique.
Troisième grand chantier : la communication. Interfel doit être le coordinateur des actions de communication produits et de la communication générique. “Il s’agit d’une remise à plat des outils de communication”, explique Gilles Vignaud qui demande “plus d’unité et plus de cohérence dans les stratégies de communication”.
Enfin, Interfel veut travailler au “repositionnement prioritaire du produit français par rapport à un univers concurrentiel exacerbé”.