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Indicateurs de marché : premier bilan

Le SNM publie quotidiennement l’indicateur des marchés depuis fin mai. Cet indicateur calcule la moyenne hebdomadaire d’un produit sur les cinq dernières années. Bilan.

A la veille de la rentrée, et alors que la confusion s’étend sur l’application prochaine ou non du coefficient multiplicateur (lire page 1), il nous a paru intéressant de faire un premier “bilan” de l’indicateur des marchés publiés quotidiennement par le SNM depuis la fin du mois de mai.

Rappelons que cet indicateur calcule la moyenne hebdomadaire du prix expédition d’un produit sur les cinq dernières années. A cette moyenne on compare l’indicateur de marché établi chaque jour par les services du SNM. Si ce prix est inférieur à 18 % par rapport à la moyenne quinquennale, il figure dans l’indicateur. S’il est inférieur à 25 % il est déclaré “prix anormalement bas”.

Enfin si ce prix est “anormalement bas” pendant plusieurs jours consécutifs (de 3 à 8 jours), le produit est officiellement en “crise conjoncturelle”, étape nécessaire avant de déclencher le coefficient multiplicateur.

Huit produits ont été à un moment ou un autre en crise

L’indicateur des marchés a été mis en place le 26 mai dernier. La période observée court donc du 26 mai au 31 août, soit 68 jours ouvrés.

Sur cette période, huit produits ont été à un moment ou à un autre en crise conjoncturelle : la cerise, le melon, l’abricot, la pêche-nectarine, la fraise, la tomate ronde, la poire d’été et la prune. C’est la poire d’été qui affiche la plus longue période de crise (21 jours), suivie de l’abricot (14 jours), et de la prune (10 jours). A noter que l’abricot a été deux fois en crise (14 jours et 3 jours) et que le melon était déclaré en crise pour la deuxième fois le 31 août.

Pour en revenir à la poire, qui est apparue dans le tableau de l’indicateur le 11 juillet, elle a été en prix anormalement bas pendant 2 jours, et a été en deçà de 18 % pendant 6 jours. Ainsi sur la période observée (11 juillet-31 août) de 36 jours, la poire a connu des prix très bas pendant 29 jours.

Par ailleurs, quatre autres produits ont été, parfois à plusieurs reprises, déclarés en “prix anormalement bas” (PAN), mais ne sont pas entrés en crise. Le concombre a été PAN 3 fois (un jour, 5 jours, et 6 jours). Il en faut 8 pour qu’il soit en crise. L’artichaut a été PAN à trois reprises (2 jours, 3 jours et 3 jours), la tomate grappe une fois pendant 3 jours. Enfin le chou-fleur a été le légume qui a le plus souvent “tutoyé” l’entrée en crise. Il a été PAN à 5 reprises : 4 jours, 2 jours, 4 jours, 1 jour, et 3 jours. Il faut qu’il ait un prix anormalement bas pendant 5 jours pour être en crise.

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