Importateurs : mieux faire connaître son métier
Le métier d’importateurs soufre d’un déficit d’image. Les professionnels ont bien dû se rendre à l’évidence. A l’occasion d’un séminaire organisé par la Chambre syndicale des importateurs de fruits (CSIF), ils ont pris connaissance des résultats d’une étude sur la perception du métier d’importateur par la grande distribution.
Pour les différentes enseignes, les importateurs ont encore leur image historique d’activité de négoce, alors que le métier a considérablement évolué.
“Nos clients ne sont pas au courant de la maîtrise des prestations que nous assurons désormais”, déplore Philippe Pons, président de la CSIF. Et de citer les questions de douanes (de plus en plus aiguës), de logistiques, de traçabilités, etc.
Le distributeur semble n’avoir aucune conscience de la prise de risque qu’exige aujourd’hui le métier d’importateur.
Lancement d’une campagne de communication
Pour remédier à ce déficit d’image, le conseil d’administration de la CSIF a décidé de lancer une campagne de communication sur le métier d’importateur, une mini-révolution dans ce secteur constitué d’abord et avant tout d’entreprises concurrentes entre elles.
“Nous n’avons pas d’identité collective”, constate Philippe Pons. C’est donc la première étape à franchir. Le CSIF va très bientôt ouvrir son site Internet et éditer une plaquette présentant toutes les faces du métier d’importateur.
“Le site et la plaquette doivent permettre d’améliorer la connaissance que peuvent avoir nos clients grands distributeurs des circuits et des produits d’importations”, poursuit le président. Evidemment, il ne s’agit en aucun cas de se substituer à la communication propre des entreprises : au CSIF, la communication générique sur le métier et les produits aux entreprises, la mise en avant de leur expertise et de leur produit.