Import : l’écart s’accroît avec l’Italie
La production française de fruits d’été continue à mieux se valoriser que celle des autres pays européens. L’écart de prix avec l’Italie est de deux à trois.
Dans le Nord de l’Italie, les prix des fruits d’été sont tirés vers le bas par les conditions climatiques. Depuis un mois, la région semble être l’épicentre européen des perturbations orageuses qui sont particulièrement virulentes cette année. En pêches et nectarines, il est plus difficile d’accrocher la clientèle, d’autant que les variétés précoces ont manqué de sucre. L’arrivée des grosses variétés comme Big Top en nectarine et Royal Glory en pêche s’accompagne d’une nouvelle érosion des prix.
Le manque de sucre n’est pas spécifique à la production italienne. L’offre métropolitaine est concernée, surtout à partir de la troisième cueille. Pour se différencier et tirer le rayon vers le haut, des distributeurs anglais et irlandais commencent à mettre en avant les variétés blanches, surtout en nectarine. Elles étaient quasiment inconnues sur ces marchés. Pour les segments haut de gamme, les taux de sucre minimum sont de 10,5° Brix.