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Import : des prix en zone rouge

A moins d’un Euro départ, le prix moyen des pêches et nectarines est passé en zone rouge. En nectarine, les écarts de valorisation sont plus accentués. En Espagne, le point bas a été atteint à 0,6 en paniers et une tendance au raffermissement prend forme car Badajoz est en fin de saison et Lerida est en creux de production.

En Emilie Romagne, l’offre s’allège aussi, avec la fin des variétés précoces comme Sprincrest en pêches. La concurrence de la Grèce pèse surtout sur ce marché de la pêche. A Munich, les prix sont de seulement 0,65 à 0,70 en cal A et AA!

En abricot, la pleine saison en Emilie Romagne dure jusqu’au 20 juillet avec trois variétés dominantes : Bella d’imola et Sungiant puis Sabbatani. C’est encore le Bebeko de Grèce qui fait les prix les plus bas en Allemagne (1,10 euro en cal 45/50). La saison du Bebeko s’éteint aussi à la mi juillet.

En prune d’Emilie Romagne, la récolte a débuté en Obilnaya et Ruth Gestettner. En Espagne, les variétés Friar et Fortune à Badajoz sont sans volume. A Murcie, il ne sera pas nécessaire de brader la faible récolte de Santa Rosa.

Début de la Turquie

Depuis dix jours, les Bigarreaux d’Europe sont à des niveaux de prix assez stables, entre 1,80 et 2 euros au stade production en Italie du Nord (Ferrovia, Lapins) en calibre 24-26. C’est quasiment le prix franco de la Ziraat de Turquie. Cette dernière sera en pleine saison à partir de cette semaine. La récolte est abondante et de belle qualité. Le secteur de l’exportation est de plus en plus concentrés entre les mains de gros investisseurs.

On prévoit une grosse récolte en raisin d’Italie avec une bonne qualité. Au stade de gros, les ventes ont débuté en variétés Black Majic, Mathilde (1,8 à 2 Euros) et Victoria de Sicile (2,4). La variété noire Leopoldo va débuter. Le Cardinal, plus tardif mais, ne pèse plus à l’export car il a été remplacé.

Le prix moyen des légumes reste très inférieur à celui de l’an passé. Le haricot vert du Maroc joue les prolongations dans des volumes réduits. Les exportations se poursuivent aussi longtemps que les prix restent au dessus de 1/1,10 Euros départ Perpignan.

Oignon : changement de profil

Selon ZMP, on prévoit une hausse des surfaces d’oignon en Europe où l’on risque la surproduction. En Hollande, on entrevoit une progression de 8 % à 17 500 ha. En Espagne, les surfaces en précoces progressent de 13 % à 3 800 ha pour une production de 152 000 t (+10 %). En conservation (type Grano), les surfaces sont prévues en hausse de 7 % à 13 100 ha. Les semis progressent aussi en Pologne. En 2003, l’année de l’été sec avait laissé une récolte européenne de 3,62 millions de tonnes, en baisse de 10 %. La hausse des prix avait freiné les exportations vers les pays tiers. Cette baisse a été compensée par les nouveaux besoins internes à l’UE, surtout dans les pays du sud. Le prix moyen à la production avait évolué entre 15 et 20 Euros par 100 kg, soit le meilleur niveau depuis la saison 97/98.

Cette année, ZMP évalue les importations d’hémisphère Sud à 240 000 t. Chili (+ 117 %) et Argentine (+ 50 %) sont en forte progression et dépassent pour la première fois 40 000 t en Europe.

Rédaction Réussir

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