Implanter les tamarins dans le rayon des exotiques
Dans tout le Sud-Est asiatique le tamarinier revêt une grande importance économique. La production de tamarin provient de grandes plantations et de collectes rurales. Son aspect extérieur est à mi-chemin entre un gros haricot, par sa forme, et la cacahuète, par sa coque. Il est formé d’une gousse recourbée de couleur brun foncé pouvant atteindre jusqu’à 15 cm de long. Il est cueilli sur un arbre de 20 m de haut aux feuilles denses et aux petites fleurs rouges.
Ce fruit non climactérique renferme une pulpe brune de saveur acidulée entremêlée de fibres, contenant une dizaine de graines brunes. La récolte a lieu de la fin du printemps jusqu’au début de l’été. Le tamarinier peut produire 15 t de gousses par an. Seule la pulpe est comestible. Elle peut être consommée telle quelle en frais, sa saveur rappelant celle du pruneau, et peut également être à la base de nombreux plats épicés.
Le tamarin est disponible sur les étals tout au long de l’année souvent conditionné en boîte. Il est à implanter dans l’univers des exotiques. Ne pas hésiter à présenter des informations sur l’utilisation culinaire pour développer les ventes de ce produit méconnu.
Repères
L’Inde est le premier producteur mondial de tamarin avec 300 000 t devant la Thaïlande qui en produit 140 000 t. Aux Antilles, la culture se fait le long des plages volcaniques d’où le nom de “tamarin de bord de mer”.