Sondage OpinionWay
Il faut plus d'informations sur les variétés
« A part la Bintje, la Charlotte et la Ratte, les Français connaissent peu les variétés de pommes de terre », expliquait Ronan Chastelier en présentant les résultats de l'enquête Opinionway réalisée pour le CNIPT et FranceAgriMer en octobre dernier. Ce sondage a porté sur un échantillon de 1092 personnes interrogées sur leurs achats de pommes de terre entre octobre et novembre, profil plutôt féminin, un peu plus de 35-49 ans, toute France. Premier constat, « la pomme de terre bénéficie d'une opinion très favorable qui suit de près de celle des les légumes frais. Elle est en deuxième position devant les pâtes et le riz. Ce n'est pas un produit cher. C'est un produit économique qui a une dimension festive. A noter aussi qu'il existe un flou entre sa considération en tant que féculent ou de légume. » Au total, 95 % des Français savent qu'il existe plusieurs sortes de pommes de terre, chacune adaptée à des recettes différentes, ce qui explique la nouvelle campagne de communication lancée par le CNIPT : « Chaque pomme de terre s'exprime à sa manière ». Mais tous n'achètent pas encore les pommes de terre en fonction de leur usage culinaire. Ils sont 59 % à acheter des pommes de terre pour la cuisson vapeur, 66 % achètent des pommes de terre pour le four et 71 % achètent des pommes de terre spéciales frites.
Selon cette enquête, les Français auraient surtout besoin d'informations sur les variétés. Pour développer les achats, Ronan Chastelier souligne qu'il serait nécessaire de jouer la promotion par le biais d'indicateurs clairs : jouer sur les terroirs, les emballages, les nouveautés (car elles drainent la consommation), créer des jeux concours, et surtout organiser une reconnaissance d'usage culinaire pour les responsables d'achat. L'information sur la variété ou la recette peut donc être une piste, car celle-ci peut de ce fait, évacuer la notion de prix.