« L’année 2008 restera comme une année particulièrement dense et malheureusement traumatisante. Mais nous avons tenu le cap. » C’est en ces termes que Jean-Louis Moulon, président, a ouvert le 24 juin l’assemblée générale d’IDfel. Parmi les missions mandatées par les adhérents, aujourd’hui au nombre de 37, le lobbying a été exercé tous azimuts avec pour résultat de sécuriser les caisses produits (de l’ancienne organisation), soutenir l’expérimentation et assurer la continuité de la station de La Morinière, rassurer le réseau professionnel de la région et obtenir des évolutions inhérentes à la réglementation OCM. A ce jour, toutes les transactions des différentes sections régionales ou nationales ont été régularisées. Et IDfel a réussi à obtenir quelques assouplissements réglementaires à propos des plafonnements des clauses de remboursement des programmes opérationnels pour mieux répondre aux spécificités des arboriculteurs. En revanche, elle n’est pas parvenue jusqu’à présent à récupérer la TVA (200 000 €) payée dans le cadre des opérations de communication pour les produits du fait de la nouvelle organisation.
Parmi les perspectives 2009, IDfel se donne comme objectif d’être présent dans tous les dossiers transversaux comme celui de développer une communication offensive sur le métier des producteurs. IDfel tient aussi à faire entendre les intérêts de ses membres via Fedecom et l’Areflh (Assemblée des régions européennes fruitières, légumières et horticoles) pour notamment « repositionner la voix de la production au cœur du système de définition GlobalGap » et « défendre la profession visée par la décision de Bruxelles de condamner la France à procéder à la récupération des aides perçues par les producteurs lors des “Plans de campagne” qui se montent à 330 M€ sans compter les intérêts et les parts professionnelles ».