Bretagne
I.D. Fruits va se développer sur la restauration commerciale
La filiale de Stalaven est au cœur du projet de renforcement du groupe sur le créneau de la restauration commerciale.
Le groupe Stalaven, basé à Yffiniac (Côtes-d’Armor), a annoncé la semaine dernière un chiffre d’affaires en forte hausse (+ 32 %), à 200 millions d’euros. De même, le résultat d’exploitation s’élève à 5,7 millions d’euros, soit + 36 % par rapport à 2006. De plus, le groupe affiche un « équilibre quasi parfait » entre les chiffres d’affaires de ses deux pôles d’activités : la branche “Commerce de proximité et Restauration” avec 108,7 millions d’euros et le pôle “Traiteur” avec 91,2 millions d’euros.
C’est dans ce second pôle qu’est inscrite l’activité d’I.D. Fruits, filiale créée en 1995 et spécialisée dans l’élaboration de produits frais à partir du fruit. La société a, au fil des années, développé une gamme diverse qui va des salades multifruits fraîches et des fruits IV e gamme (prêts à l’emploi, sans jus) aux coulis de fruits cuisinés et aux desserts de fruits. I.D. Fruits a assuré l’an passé un chiffre d’affaires de 13,2 millions d’euros, ce qui souligne une progression de 10 %, et commercialisé près de 4 000 t de produits. Elle a fait aussi preuve d’un notable effort d’innovation, à l’instar de ses fruits à “dipper”, distingués à la dernière édition du Sandwich & Snack Show de Paris.
Le groupe Stalaven s’est donné comme objectif d’atteindre les 350 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015. Pour cela, il entend optimiser ses moyens logistiques, ses processus et la qualification de ses personnels, mais aussi s’affirmer sur ses créneaux traditionnels. Les unités salades du groupe (25 000 t produites en 2007) – dont la plus récente se situe à Saint-Agathon près de Guingamp – vont développer leur activité.
Pour se renforcer sur la RHD (15 % du chiffre d’affaires), l’offre “fruits et desserts de fruits” est considérée comme à fort potentiel et I.D. Fruits prendra toute sa place dans ce programme. Les produits de IV e gamme et les aides culinaires devraient logiquement se développer. Ce ne sera peut-être pas le cas pour les salades de fruits classiques, ce dernier marché devenant en effet presque aussi bataillé que celui des salades traiteurs classiques (taboulé).