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Maine-et-Loire
Grande distribution/FNPF : l’amorce d’un nouveau dialogue

Contrat transparent, communication efficace, visibilité du marché ont été les idées lancées le 11 septembre lors d’une réunion entre les représentants de la FCD et de la FNPF.

La grande distribution et les producteurs de fruits se sont rencontrés vendredi 11 septembre dans le Maine-et-Loire. A l’initiative de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), son président Jérôme Bédier a visité l’exploitation Pineau Fruits, à Saint-Pierre-Montlimart au Nord de Cholet en compagnie des représentants du syndicat des producteurs de fruits dont le président Bruno Dupont et de la presse suivi d’une discussion à Carrefour Saint-Serge à Angers. « Nous voulons discuter sur nos métiers en toute transparence », a commencé Bruno Dupond. « Les f&l ont un potentiel qui n’est pas assez exploité, qui ne dégage pas assez de valeur ajoutée, poursuit Jérôme Bédier. La qualité a été nettement améliorée durant ces dernières années. Aujourd’hui la Golden est excellente. Mais il reste beaucoup de chose à faire. La consommation stagne pour la pomme alors qu’elle s’est développée pour les avocats, mangues ou pamplemousses. Parlons-en entre nous. Echangeons. » Et de donner une esquisse du dialogue futur : « Essayons d’avoir une vision commune de l’avenir pour être plus efficace. Améliorons l’information sur la pomme, travaillons sur la saisonnalité et améliorons la contractualisation. »
La réunion du 22 septembre chez le ministre avec l’interprofession devrait tirer les conséquences de l’opération vente au déballage de cet été. « L’impact a, je crois, été important en volume mais pas en termes de prix, a commenté Jérôme Bédier qui regrette ainsi qu’il n’existe aucune visibilité du marché. En cas de surproduction, la vente au déballage ne résout rien. Il est nécessaire de mieux planifier la production pour avoir un marché stable en relation avec les besoins du consommateur. » Instaurer un cadre de dialogue pour que les opérations commerciales se passent dans les meilleures conditions sur le terrain, telle est la volonté exprimée par le président de la FCD. Mieux contractualiser les volumes mais ne pas aller au-delà : « Contrairement à ce que l’on croit, le prix producteur ne dépend pas uniquement du bon vouloir du distributeur. Il dépend du marché, du dynamisme de l’export ou des conditions de cultures. Déterminer un prix minimum ? C’est tirer le marché vers le bas. Nous n’avons pas trouvé la formule. Créons les bonnes pratiques de la contractualisation (1). » Le sujet est sur la table des discussions prévues pour février-mars.

(1) Les fruits et légumes seraient contractualisés trois fois sur quatre, selon Jérôme Bédier.

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