Good Goût se lance dans la “good” gourde
La marque de baby food s'agrandit avec le lancement annoncé d'une gamme de gourdes de compotes de fruits ou légumes bio.

Lancée en 2010, la marque d'alimentation infantile Good Goût est sur le point de passer à une nouvelle phase de son développement. En effet, la gamme de huit plats cuisinés estampillés AB devrait s'étoffer, courant septembre, avec huit références de gourdes de compotes bio monoproduits fruits ou légumes, les premières du marché à destination des jeunes enfants dès quatre mois. Au menu : Pomme Gala, Poire William, Mangue, Banane, Patate douce, Potimarron, Brocoli et Carotte. Les produits sont conditionnés en gourdes assorties de bouchons refermables de 1,19 g pour les fruits et 1,35 g pour les légumes. « Ainsi que les pédiatres le recommandent, ces gourdes permettent aux parents d'introduire les aliments un à un afin de parer les éventuelles allergies alimentaires », explique Mickaël Aubertin, co-fondateur et dirigeant de l'entreprise. La marque, qui a commencé en 2010 avec un référencement dans un magasin bio parisien, est aujourd'hui présente dans plus de 1 500 points de vente sur le territoire : chez les spécialistes du bio comme Naturalia, Biocoop, Bio c'bon mais également dans la distribution classique (Monoprix, Carrefour, Franprix et bientôt Auchan). « Notre objectif est d'être là où les consommateurs vont faire leurs courses. On ne se voit pas comme une marque bio. Notre proposition est surtout axée sur le goût. » Depuis son lancement, la marqueGood Goût a commercialisé plus d'un million de produits et a multiplié son chiffre d'affaires par trois à fin 2013. Les recettes sont élaborées avec la collaboration du chef étoilé Michel Reutenauer, dont la mission est de proposer des saveurs atypiques afin d'éduquer les plus jeunes papilles : Ratatouille de quinoa, Parmentier de topinambours… L'équilibre nutritionnel de chaque recette est validé par l'Institut Pasteur de Lille. Mickaël Aubertin fait fabriquer ses produits par un petit industriel partenaire (le même depuis le début) dont nous ne saurons rien de plus, et il s'approvisionne en matières premières biologiques auprès de grossistes ou directement chez certains producteurs. « Nous privilégions le goût et la qualité des produits à leur origine », précise-t-il. En d'autres termes, si, par exemple, les courgettes espagnoles sont, à un moment, meilleures que les françaises, la marque n'aura pas d'état d'âme. Pour 2014, Good Goût ambitionne d'étendre encore son offre, « de façon à proposer une gamme complète d'aliments pour bébés »