D’une semaine à l’autre
Gilles Vignaud, Angélique Delahaye et Bruno Le Maire font l’actualité de la semaine
En ne désignant pas Gilles Vignaud comme délégué à l’AG d’Interfel, l’UNFD pourrait provoquer le report de cette réunion. Angélique Delahaye rencontre Nicolas Sarkozy dans l’Essonne.
Interfel : l’UNFD n’a pas désigné Gilles Vignaud parmi ses délégués à l’AG
Le conseil d’administration de l’UNFD, qui s’est réuni le 22 mars dernier, a procédé à la désignation de ses délégués à la prochaine AG d’Interfel qui doit normalement se dérouler le 29 avril. Gilles Vignaud, président de l’interprofession, n’a pas été reconduit en tant que délégué de l’UNFD. Selon nos informations, cette décision a trois conséquences directes : l’Assemblée générale doit procéder à l’élection d’un nouveau conseil d’administration, alors que l’actuel a été élu en 2009 pour trois ans ; le nouveau conseil devra élire un bureau et se choisir un président ; la prochaine AG se déroulera sans président.
Le prochain conseil d’administration d’Interfel, qui doit se tenir ce jeudi 8 avril, doit étudier cette situation. Le report de la date de l’Assemblée générale est notamment envisagé.
Angélique Delahaye avec Sarkozy dans l’Essonne
Le Président de la République devait se rendre mardi 6 avril dans l’Essonne chez un agriculteur. Après une visite de l’exploitation, Nicolas Sarkozy devait tenir une réunion de travail avec une douzaine de responsables professionnels, dont Angélique Delahaye, présidente de Légumes de France. Jérôme Bédier, président de la FCD, participait également à cette réunion.
Congrès FNSEA : quand le ministre parle des pommes
Le congrès de la FNSEA s’est tenu du 30 mars au 1er avril à Auxerre. Dans son intervention, le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, est revenu sur son projet de loi de modernisation de l’agriculture en s’appuyant, notamment, sur l’exemple des pommes d’importation. Verbatim : le projet de loi « mettra en place un programme national pour l’alimentation. Il rendra obligatoire le respect des recommandations nutritionnelles dans la restauration collective, en particulier dans les écoles. Il favorisera le développement des circuits courts, pour mettre fin aux aberrations que nous constatons tous : comme ces pommes de l’hémisphère Sud qui ont séjourné trois mois dans un frigo et qui atterrissent dans les cantines des régions précisément productrices de pommes. Nous sommes prêts à modifier le code des marchés publics pour avancer dans cette direction. »