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Vendée
Gérard Sémelin : le bilan positif de trente-trois années de présidence

Depuis les années 90, le spécialiste noirmoutrin de la primeur a su s’adapter aux demandes de ses clients et du consommateur.

 Les 22 et 23 mai, la coopérative de Noirmoutier a testé avec le chef culinaire Alexandra et ses invités de nouvelles variétés de pommes de terre primeurs et participé aux arrachages expérimentaux. Pour son directeur Gérard Sémelin, cette cuvée 2013 s’annonce particulière puisqu’en 2014, il cédera sa place à Nicolas Paille, ancien gérant de l’OP Sarthe Fruits Développement, spécialisée dans la pomme. Gérard Sémelin, originaire de l’Ile d’Yeu, a toujours préféré les îles. Après la banane en Guadeloupe, il est arrivé sur l’Ile de Noirmoutier en 1980 pour prendre la gérance de la coopérative. « En près de trente-cinq ans, le marché de la pomme de terre primeur a beaucoup changé, regrette-t-il. Il n’existait pas encore de chambre frigorifique pour conserver les pommes de terre de conservation. La France produisait 300 000 t de primeurs, contre 50 000 t aujourd’hui dont 30 000 t dans les conditions traditionnelles. » Désormais, la primeur côtoie la pomme de terre de conservation puisque cette dernière peut se garder plus d’un an. « A l’époque, la primeur était très attendue, détaille le Noirmoutrin, notamment par les cantines scolaires qui ne pouvaient pas cuisiner de frites avec les vieilles pommes de terre. Nous vendions alors tous les calibres. Nous avions seulement trois références et vendions à l’exportation ». Aujourd’hui, les demandes se sont multipliées pour dépasser les quatre-vingt-dix références. « Les achats ont ainsi évolué depuis quinze ans, explique Gérard Sémelin. Nous nous adaptons aux besoins des distributeurs qui souhaitent une conservation la plus optimum et aux consommateurs qui recherchent des pommes de terre savoureuses. » C’est ainsi que les sachets à perméabilité sélective ont remplacé le vrac, les caisses en carton ou en bois ont succédé aux sacs jute. Quant aux variétés, vingt à trente nouveautés sont testées chaque année pour n’en sélectionner qu’une tous les dix ans environ. Ainsi, Lady Crystal a remplacé Aminca et Charlotte tient toujours le haut du pavé depuis 1984. La production noirmoutrine oscille entre 10 000 et 12 000 t.

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