Sud-Ouest
Fruits et Légumes d’Aquitaine veut élargir son assise régionale
L’association organise, entre autres, des échanges de pratiques au sein de petits groupes de travail réunis chez un producteur.
L’association Fruits et Légumes d’Aquitaine, le « parlement régional de nos métiers » selon la formule du président Jean-Michel Ruchaud, se veut « le lieu privilégié de l’émergence de nouvelles actions, plus larges, plus ambitieuses et le lieu de la mise en cohérence de nos discours ». Les grands chantiers de l’association illustrent ces axes stratégiques. Et l’élargissement de l’association et de son CROS (Comité régional d’orientation stratégique) « est toujours d’actualité ». “L’Autr’Ecole” va tenir son assemblée constitutive en septembre. L’outil de formation de la filière, lieu d’échanges et centre de formation pour les chefs d’entreprise, organise des soirées-débats à thème mais aussi, c’est nouveau, des échanges de pratiques au sein de petits groupes de travail réunis chez un producteur sur le principe : “Apprendre les uns des autres”. Deux groupes se sont intéressés à la transmission.Le troisième chantier de l’ancienne école des dirigeants est l’organisation d’un séminaire annuel. L’édition 2011 a été consacrée à la gestion de crise : « mieux comprendre les mécanismes des crises globales pour mieux concevoir des réponses locales adaptées ». Face à l’emballement médiatique, « du vomi de peur », Jean-Michel Ruchaud en appelle à remplacer les réflexes de techniciens par un discours « polyphonique » production, Pouvoirs publics et à mettre en place « une communication proactive », afin de restaurer la confiance. Et, si nécessaire, « à sortir les armes », c’est-à-dire à ne pas hésiter à se défendre juridiquement. Fruits et Légumes d’Aquitaine s’intéresse de plus près à l’ingénierie financière pour fournir aux chefs d’entreprises les outils financiers dont ils ont besoin pour investir. « Nous réfléchissons à la mise en place d’un système d’ingénierie financière », a annoncé Jean-Michel Ruchaud. Il pourrait rassembler les collectivités, l’Etat et l’Europe, des organismes comme Oseo, des banques… à l’image de ce qui fonctionne pour la forêt. Cela signifie que la filière demandera une réorientation des aides publiques vers ce type de chantier.