Lot-et-Garonne
“Fruits et légumes d'Aquitaine”, les agitateurs d'idées veulent être positifs
A l'occasion de son assemblée générale, l'association “Fruits et légumes d'Aquitaine” a présenté les premiers éléments de son plan stratégique.
L'association travaille sur la rénovation et de développement des moyens de production, notamment l'accès à l'eau.
Le président de “Fruits et légumes d'Aquitaine” (FLA), Jean-Michel Ruchaud, a annoncé que le projet stratégique de l'association, « un document qui met les pieds dans le débat agricole et sociétal » serait présenté « à la fin du printemps ». Le 11 mars au Lycée agricole de Sainte-Livrade-sur-Lot, l'association a fait le point sur son avancement, autour de cinq thèmes d'action. Pour faciliter l'accès à l'outil de travail, FLA travaille sur l'évolution des instruments d'ingénierie financière, la facilitation de l'accès au foncier, la rénovation et le développement des moyens de production, notamment l'accès à l'eau sans oublier la simplification des conditions d'exercice du métier. L'amélioration des techniques par l'innovation passe par la création d'une plate-forme technique, avec des sites de référence, le développement de l'accès à la lutte intégrée, le développement d'un matériel végétal de qualité adapté aux évolutions dont le changement climatique… Pour FLA, le facteur humain est « primordial ». L'association souhaite « que les soutiens accordés aux demandeurs d'emploi le soient aussi aux créateurs d'emploi » et ne ménage pas ses efforts pour la promotion des métiers de la filière. Deux points semblent moins avancés : la problématique de la veille et de la prospective et la communication. Les “agitateurs d'idées” de FLA veulent « se rendre visibles et positifs ». Parmi les points forts de cette action, l'ingénierie financière occupe une place particulière : après le transfert des actifs d'ApFelSo à “Fruits et Légumes d'Aquitaine”, l'association détient 51 % du capital d'Agria-bri qui met l'accent, en 2014, sur la finalisation d'un partenariat avec les financeurs. « Nous demandons de l'investissement dans nos métiers, pas des dépenses à fonds perdus », martèle le président. Le renouvellement des générations reste au cœur de préoccupations, avec un double axe de travail : la formation afin de créer un “vivier de repreneurs” et l'accompagnement de ces derniers. La formation d'ingénieurs par apprentissage joue un rôle majeur dans ce dispositif.