Gironde

“Fruits et légumes d’Aquitaine” au service des “entrepreneurs”

 Fruits et légumes d’Aquitaine” défend délibérément “la frange entrepreneuriale” des exploitations fruitières et légumières aquitaines, en proposant des outils « pour le plus grand nombre d’exploitations qui souhaitent accéder au marché ». Cela a été rappelé à l’occasion de l’assemblée générale de l’association le 21 mars à Gradignan (Gironde) par le président Jean-Michel Ruchaud. Depuis sept ans que la filière s’est engagée dans le projet “Entreprendre en fruits et légumes”, des outils structurants sont nés. Après Invenio, dédié à la recherche et à l’expérimentation, l’année 2012 a vu la mise en place de deux nouveaux maillons. Le GIE, ancienne plate-forme de réflexion de la filière, est devenu AIRE (Administration, Ingénieries, Ressources, Expertise) qui regroupe les services proposés aux membres (gestion mutualisée des financements publics, comptabilité et accompagnement de projets). Une réflexion sur de nouveaux montages financiers devrait déboucher sur la mise en œuvre de nouveaux mécanismes, avec le concours du Conseil régional d’Aquitaine. L’Autr’Ecole, née en septembre 2012, rassemble l’activité de formation de l’ancien GIE. A son programme 2013, des cycles courts collectifs pour chefs d’entreprise (sur la stratégie, le rapport au temps, la gestion des relations humaines…), de l’accompagnement individuel par des coaches professionnels. Sont également programmés des cycles longs collectifs, pour producteurs et cadres dirigeants (“manager pro”) et pour les professionnels du conseil (“tech pro”). Quant à la formation d’ingénieur par apprentissage, elle est « en vitesse de croisière ». Portant « un regard sans concession sur le chemin parcouru en trois ans », le directeur de “Fruits et légumes d’Aquitaine”, Pierre Gaillard a mis en avant les points restant à travailler : l’ingénierie financière, avec une réflexion sur la “création d’un fonds de garantie”, le volet “commerce et mise en marché” et surtout “la communication interne, externe et transverse”. « Etre porteur d’un discours clair sur nos problématiques, savoir communiquer, est un objectif majeur. Nous sommes trop discrets et assez absents des centres de décision », regrette Jean-Michel Ruchaud.