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Sud-Ouest
France Prune “en état de combattre”

Après une année mouvementée, le groupe France Prune repart sur des bases solides, prêt à “gagner les batailles”.

L’union de coopératives France Prune, à Casseneuil (Lot-et-Garonne), principal opérateur de la filière pruneau d’Agen, a vécu des mois de turbulences, avant de connaître un « redressement spectaculaire », comme l’expliquait son président, Jean-Pierre Bissières, lors de l’assemblée générale du 15 février. « Nos difficultés ont découlé de trois facteurs principaux : une croissante externe forte, ces dernières années[NDLR : avec la reprise successive des entreprises Goutouly, Vergnes, puis Saman], une baisse consécutive des aides européennes de 32 % et les indélicatesses de notre ancien directeur général France Prune a déposé plainte, en 2007, contre son ancien directeur général, Philippe Bourguet. L’instruction est en cours.. La situation financière de l’entreprise était tendue et pouvait se dégrader très vite, mais aujourd’hui, le groupe est en cours de restructuration industrielle et en état de combattre. » A cela s’ajoute un contexte mondial peu favorable, avec de grosses disponibilités de pruneaux sur le marché en provenance d’Amérique, rendant les exportations difficiles. Contexte auquel la société Laparre & Fils, deuxième opérateur français, n’a d’ailleurs pas su résister, puisqu’elle a été mise en liquidation judiciaire le 2 novembre dernier.

Les solutions appliquées par France Prune pour redresser la barre ont ainsi été efficaces. 3 Me ont été investis dans la restructuration industrielle du groupe : transfert de l’activité pruneau de Vergnes SA sur le site de Goutouly SA, fermeture du site de Marseille (dattes et corbeilles de fin d’année), réaménagement du site de Vergnes pour y traiter les dattes, déménagement de l’activité « fruits secs » sur le site Saman de Vitrolles… et gestion mutualisée des équipes sur tous les sites du Lot-et-Garonne.

France Prune est parvenu à “faire passer”, en GMS, en partie l’augmentation du coût de revient à la production (+ 8 %), due à la baisse des aides de l’UE, hausse répercutée sur les prix au consommateur. Ainsi, si ses ventes ont globalement baissé de 11 % en volume et son chiffre d’affaires de 7 %, l’entreprise garde bon espoir. Certains marchés sont d’ailleurs en progression comme celui des grossistes-primeuristes (+ 10 %) ou de l’export en GMS (+ 5 %), notamment vers la Scandinavie et le Benelux.

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