Production
Français, Espagnols et Italiens font front commun sur le dossier de l’ail chinois
Le 11 avril, le groupe de contact hispano-franco-italien s’était donné rendez-vous pour faire le point sur les prévisions de récolte 2012 et sur le dossier de l’ail chinois. L’Italie a annoncé une récolte normale tandis que l’Espagne et la France ont fait part de problèmes climatiques qui auront des répercussions sur la récolte. L’Espagne a annoncé une augmentation de surface de 10 % mais a vécu des problèmes de sécheresse d’hiver entraînant des problèmes de levée, de fait la production est annoncée en hausse de 5 % en 2012. En France, la présidente de l’Aniail, Christiane Pieters, a indiqué que la production serait en baisse de 10 % en raison de problèmes liés au semis sur terre sèche et des températures anormalement basses en février dans le Sud-Est et le Sud-Ouest, bien que la neige ait protégé les cultures dans cette dernière région. Le groupe a bien entendu abordé l’épineux dossier de l’ail chinois Jinxiang da Suan qui vient de bénéficier d’une reconnaissance analogue à une IGP par les autorités européennes en novembre dernier. « Italiens, Français et Espagnols, nous avions convenu de faire des démarches auprès de nos Pouvoirs publics et auprès de Bruxelles. Nous avons écrit à Bruno Le Maire et Dacian Ciolos à ce sujet, a indiqué Christiane Pieters. Le Commissaire européen nous a répondu qu’il était possible qu’un produit étranger sous identification géographique soitreconnu par Bruxelles (projet 10 + 10). En revanche Bruno Le Maire nous a fait une réponse claire le 29 mars 2012 en nous rassurant sur le fait que cet ail sous IGP ferait partie du contingent actuel auquel sont soumises les productions d’ail chinois et qui s’élève à 33 700 t aujourd’hui. » Le dossier sera abordé lors du comité mixte qui se tiendra à Madrid 10 mai prochain et « nous aborderons à nouveau le sujet de l’ail chinois sous IGP et notamment la question de l’utilisation du logo », a conclu Christiane Pieters.