“Fraises de nos terroirs” : la campagne a démarré
Le SIFEL d’agen est devenu le rendez-vous annuel de lancement de la campagne fraise auprès des professionnels. Xavier Mas, président de la section nationale fraise (21 000 t en 2004), y a fait le point sur le démarrage de la campagne, particulièrement tardif. Il souligne aussi un léger retrait des plantations (5 %). Le retard de production lié à des raisons climatiques va se généraliser au niveau européen. Gariguette en production hors-sol est lancée, mais il n’est pas à ce jour possible de préciser la date du relais en sol.
En Val de Loire, on observe “une grande quinzaine de retard et les vingt à trente jours à venir vont être déterminants”, souligne Michel Piquet, président de la section régionale. La Bretagne, largement entrée en production, profite du retard des autres régions. En Rhône-Alpes, les surfaces se maintiennent. La fraise Gariguette y a légèrement progressée, en culture suspendue. Et le grand Sud-Ouest annonce des volumes importants dès la semaine de Pâques.
Un nouveau langage de communication
Sur le marché européen, la fraise française pèse peu au regard des productions espagnole et allemande. “Notre chance, c’est d’être commercialisés exclusivement sur le marché français”, avec des consommateurs qui ont de fortes attentes vis-à-vis du produit français, souligne Xavier Mas. “Fraises de nos terroirs” poursuit donc son chemin sur la voie de la qualité et met en avant ses sept variétés vedettes (Gariguette, Ciflorette, Cigaline, Mara des Bois, Darselect, Cireine et Pajaro) avec des actions de communication concentrées vers la fin avril. Cette année, la collective substitue un nouveau langage, plus sensuel, au vocabulaire anatomique employé traditionnellement.
Rhône-Alpes met en place une déclinaison originale : un film sur la vie de la fraise, illustré de témoignages de nutritionnistes et de pâtissiers renommés, pour diffusion en boucle dans les rayons fruits et légumes des grandes enseignes.