FNPL : progresser sur la valorisation des “Légumes de France”
La FNPL a décidé de s’engager dans l’organisation de la production. A l’occasion du 50 e congrès qui se tenait la semaine dernière à Perpignan (Pyrénées-Orientales), la présidente Angélique Delahaye a annoncé que son syndicat faisait “une proposition d’organisation de la production et de structuration de la première mise en marché”.
Une proposition qui consiste à “rassembler les producteurs dans leur région et par produit autour de véritables projets de construction d’une offre française”. Un projet qui passe par la connaissance de la production. Les sections nationales pourront alors intervenir pour organiser la maîtrise de l’offre, l’analyse du marché, l’identification des produits.
Une fois ce travail réalisé, “des stratégies de développement des marchés pourront être établies avec plus d’efficacité au niveau de notre interprofession”, ajoute-t-elle.
Il sera alors “indispensable de progresser sur la valorisation des origines et en particulier de Légumes de France”. Angélique Delahaye a par ailleurs pu remettre au ministre le plan d’adaptation des entreprises légumières. Un plan construit autour de trois objectifs : l’environnement, l’économique et le social. La FNPL attendait surtout du ministre la validation de ces projets environnementaux (cf. fld hebdo du 10 octobre).
Autoriser la communication d’information sur les volumes
Dominique Bussereau a répondu partiellement à cette attente : “La mise en œuvre de ces mesures agri-environnementales sera ciblée sur certains territoires, sur lesquels la préservation de la qualité de l’eau constitue un enjeu important, et où il existe une démarche collective, gage d’efficacité”.
Sur l’organisation de la production, le ministre de l’Agriculture, Dominique Bussereau, a fait part de son souhait de voir les comités économiques bénéficier “d’un régime dérogatoire au droit à la concurrence, afin d’autoriser la communication d’information sur les volumes, sans que ces pratiques puissent être qualifiées d’entente illégale”. Il souhaite également renforcer le rôle des comités de bassin “en prenant en compte les producteurs indépendants conventionnés”.
Enfin, le ministre a annoncé que le décret permettant de simplifier les critères de reconnaissance des organisations de producteurs paraîtra courant novembre.