FNPF : les brèves du congrès
Viniflhor : les consultations ont commencé
Les consultations pour réformer la composition du conseil de direction f&l de Viniflhor ont commencé. Un projet de décret a été soumis aux organisations professionnelles. Le nombre de membres du conseil passerait de 30 à 22, et il n’y aura plus de personnalités invitées. Le collège de la production passerait de 10 à 7 membres, ceux de la coopération et de la transformation de 3 à 1 et le collège du commerce de 6 à 5. Les représentants des salariés pourraient perdre aussi un siège, alors que les consommateurs garderaient le siège existant. L’administration, de son côté, conserve les 4 sièges qu’elle occupe. Le projet de décret prévoit la création d’un nouveau poste qui serait réservé aux futurs comités interprofessionnels de première mise en marché.
Coefficient multiplicateur : vers la modification de l’arrêté
Dominique Bussereau l’a annoncé dans son discours : une consultation vient d’être lancée pour adapter le seuil d’alerte et le délai de déclenchement du coefficient multiplicateur. Une rencontre entre ses services et des parlementaires a déjà eu lieu. L’idée retenue est, pour certains produits comme la pomme et la poire, d’abaisser le seuil. Il passerait de 25 % à 15 %. Le délai de déclenchement pourrait être réduit. Enfin, des pressions très vives s’exercent sur les Pouvoirs publics pour supprimer la publication des indicateurs de marché du SNM.
L’UNFD enregistre de nouvelles adhésions
“Je suis un président heureux. Mon syndicat vient d’enregistrer 70 nouvelles adhésions”. Président de l’UNFD invité à la tribune, Gilles Vignaud n’a pas pu cacher sa satisfaction. Le Sefag (Syndicat de l’épicerie française et de l’administration générale, qui est une des composantes de l’UNFD) vient d’enregistrer l’adhésion du groupe Grandfrais et de ses 70 magasins.
Quelques témoignages pour comprendre l’état d’esprit des producteurs :
Un producteur de la Drôme : “On produit aujourd’hui 35 000 t de fraises, contre 80 000 t en 1994. La consommation nationale est de 120 000 t. Ce n’est pas parce qu’on diminue la production nationale que l’on va vendre plus cher”.
Thierry Lescure (Loiret): “D’habitude, la poire William’s d’hémisphère Sud arrive fin février. Cette année, elles sont déjà dans nos magasins depuis le 10 janvier dernier, soit avec cinq semaines d’avance.”
Un producteur du Vaucluse : “Tout le monde est à l’agonie. A l’origine des problèmes que l’on traverse et qui sont la source de nos difficultés, c’est la grande distribution. Rien n’a changé”.
Charles Calleja (ancien président de la FNPF) : “Nous vivons une crise d’une ampleur et d’une nature que le professionnel que je suis n’a pas connue depuis quarante ans”.