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Maine-et-Loire
Fleuron d’Anjou a fêté son anniversaire à Terra Botanica

Le groupe coopératif a fêté ses 50 ans le 7 septembre avec ses salariés, ses producteurs et ses partenaires dans le cadre idyllique de Terra Botanica, le parc ludique angevin dédié au végétal.

C’est dans une ambiance très jazzy que Fleuron d’Anjou a accueilli ses 500 invités au parc d’attraction angevin Terra Botanica pour célébrer ses 50 ans. Avec simplicité Christophe Thibault, président depuis quatre ans, a rappelé les événements clés du groupe, le rachat ou les fusions avec les structures voisines, le développement de la production de plantes ornementales et l’évolution des cultures légumières répondant aux exigences du marché (lire aussi fld magazine de septembre). « Aujourd’hui, a souligné le président, avec les 200 salariés et les 130 adhérents que représentent Fleuron d’Anjou, 600 familles sont impactées par notre activité. Nous pouvons être fiers du chemin parcouru. Malgré la crise, nous sommes confiants dans l’avenir de notre groupe. La recette est simple mais pas toujours facile à mettre en place. Nous devons innover et développer notre marché. » Pour étayer ses propos, Christophe Thibault a convié Jean-Michel Delanoy, président de Felcoop, de l’association Agri Confiance et de la coopérative Perle du Nord. « Les coopératives agricoles, a-t-il assuré, fédèrent des hommes autour des projets et créent des liens additionnels grâce aux efforts des producteurs. » A l’écoute des sujets actuels, le président de Felcoop a interpellé les politiques : « Nos filières ne doivent pas être oubliées. La France ne peut pas devenir uniquement une grande plaine céréalière. Le coût de la main-d’œuvre doit être harmonisé au sein de la Communauté européenne. » Ambassadeur convaincu des productions végétales angevines, à l’origine du projet de Terra Botanica, Christophe Béchu, sénateur et président du Conseil général de Maine-et-Loire, a renchéri avec éloquence : « Les écarts de compétitivité ne sont plus supportables. L’harmonisation fiscale est nécessaire. Or l’agriculture aujourd’hui est stratégique. Les Etats-Unis et la Chine prennent des mesures. Et nous, Européens, nous nous imposons des règles que nous n’imposons pas à d’autres. Ces normes sont-elles pour protéger le consommateur ou pour occuper l’administration ? » Avec Christophe Béchu, le végétal est devenu la carte d’identité du département, le fil vert qui relie tous les territoires de l’Anjou.

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