Bretagne
Fin de campagne décevante pour le coco de Paimpol
La deuxième moitié de saison (juillet-fin octobre) a été compliquée en coco de Paimpol AOP. Malgré un bon étalement des semis et une légère baisse des surfaces, à 1 100 ha pour 250 producteurs, des volumes importants ont été vendus assez tôt. « Au 20 octobre, nous étions à 7 000 t, indique Pierre Gélébart, chef produit Prince de Bretagne. Or, au-dessus de 6 000 t, le marché se complique. »
Depuis plusieurs semaines, le prix producteur est inférieur à 1 €/kg, alors que la seule récolte, manuelle, coûte 0,65 €/kg. A ce prix, des producteurs ont cessé de récolter. Et au 20 septembre, des quotas d'apport quotidien ont été instaurés. Le coco, que le consommateur écosse et consomme frais ou congèle, a un marché assez stable, surtout français. Mais son développement est limité par les tendances de consommation.
Pour stimuler le marché, en plus du sac de 10 kg, les producteurs ont créé des filets de 5 kg et 1 kg. Depuis un an, ces présentations se développent, ce qui a amené l'UCPT, qui conditionne l'ensemble des volumes, à investir dans du matériel de conditionnement plus performant.