Vallée du Rhône
Filière tomates plein champ cherche producteurs en Vallée du Rhône
Selon l'interprofession Sonito, les Chambres d'agriculture de la Drôme et du Vaucluse, il y a de la place pour de nouveaux producteurs de tomates plein champ.
rouver de nouveaux producteurs de tomates plein champ destinées à la transformation, telle est l'ambition de la filière, de l'interprofession de la tomate, de la Sonito, des Chambres d'agriculture de la Drôme, du Vaucluse et des transformateurs du sud-est de la France. Quarante producteurs de tomates, des industriels, les sociétés Provence Tomates, Louis Martin, Gielly étaient présents à la première réunion portée par la Sonito (interprofession de la tomate destinée à la transformation) et les deux Chambres d'agriculture de la Drôme et du Vaucluse, lundi 8 février, à Etoile-sur-Rhône (Drôme) pour décider de développer la production de tomates plein champ dans la vallée du Rhône.
Après avoir connu une sérieuse crise qui a failli la faire disparaître, la filière tomates plein champ reprend des couleurs.
Après avoir connu une sérieuse crise qui a failli la faire disparaître, la filière tomates plein champ reprend des couleurs. Selon la Sonito, il y a de la place pour de nouveaux producteurs surtout dans la vallée du Rhône et la Drôme qui a été un gros producteur de tomates pour l'industrie dans les années 1990. « Aujourd'hui la filière renaît, après des années de pénurie et retrouve des niveaux de production plus élevés autour de 180 000 t au niveau national. Il y a un besoin en surfaces de l'ordre de 150 à 200 ha en France, dont 50 à 100 ha rien que dans la Drôme. La filière a besoin de volumes, soit 20 000 t supplémentaires pour sécuriser les approvisionnements et atteindre un seuil de rentabilité. Le départ de producteurs et l'arrêt de plusieurs usines dans le sud-est ont provoqué un sérieux coup à l'approvisionnement », constate Robert Giovinazzo, responsable technique à la Sonito.
Pour la filière, ce nouvel enjeu est de taille, car il s'agit de différencier les zones de production, de rechercher une certaine qualité (viscosité, couleur) et de mieux planifier les productions. Les demandes des industriels sont aujourd'hui diversifiées : Louis Martin s'intéresse à la tomate bio, Gielly recherche de la tomate de qualité, Provence Tomates s'est spécialisé dans les concentrés, les purées… Le souhait des producteurs : produire au minimum 80 tonnes par hectare.