Filière frais
Les produits alimentaires frais ont de nombreuses valeurs communes. Ils sont porteurs des notions de qualité, de traçabilité, de proximité, d’aménagement du territoire. Ils souffrent aussi des mêmes handicaps : condamnés à l’excellence à tous les niveaux (sécurité alimentaire, réponse aux attentes sociétales ou environnementales,…), ces produits finissent dans les rayons à des prix nettement supérieurs à ceux de leurs concurrents des pays tiers. Et quand ce n’est pas le cas, c’est qu’un, ou plusieurs, maillons de la chaîne n’obtient pas la rémunération nécessaire à sa survie et à son développement. Ce constat, les filières du frais (fruits et légumes, pommes de terre, viandes, et marées) l’ont d’abord fait chacune de leur côté. Elles sont aujourd’hui en train de le mettre en commun. Dans le monde de l’alimentation, le frais est en train d’être dilué dans un univers dominé par les produits issus de l’industrie agroalimentaire. A tel point que les préconisations du PNNS sur la consommation des fruits et légumes profitent d’abord aux f&l transformés. “Il ne s’agit pas d’opposer le frais et le transformé, explique Alain Berger, directeur d’Interfel. Notre but est de mettre en avant les valeurs du produit frais.” D’où l’idée d’un rapprochement avec les autres filières du frais. Cela devrait rapidement se traduire par des opérations de communications communes. Et pourquoi pas par la création ou le développement d’espaces du frais ou de rayons frais. Et si c’était cela, la Fraîch’Attitude ?