Espagne
Fepex fait le point sur le dossier tomates marocaines
La Fepex a profité du salon Fruit Attraction pour rappeler quelques fondamentaux sur le dossier des tomates importées du Maroc en Europe. « Nous avons déposé une plainte auprès du médiateur européen en juillet dernier. C’est un acte symbolique qui porte préjudice à la Commission européenne, explique José Maria Pozancos, directeur général de la Fepex. Il faut admettre que le dossier est de taille, le non respect des prix d’entrée pour les tomates marocaines représente un manque à gagner pour la commission européenne de quelque 24 millions d’euros pour une campagne. » Ce dossier comporte deux aspects : législatif et administratif. « La demande du secteur, c’est de réformer la législation facilitant aujourd’hui la fraude. Les contrôles sont inefficaces tant de la part de la commission que des administrations des Etats membres. Les douanes françaises et espagnoles portent une responsabilité dans ces fraudes au préjudice aux producteurs français et espagnols. Mais c’est aussi une perte au niveau du paiement des droits de douane », ajoute-t-il. Et de préciser que l’OLAF avait justifié ce non paiement des droits de douane. « Si l’on prend le cas de cette campagne, cela a grévé les prix de moitié en l’espace de trois jours avec l’arrivée des tomates marocaines (valeur à l’importation est passée de 70 € à 30 €) ».