Négoce
Fedepom veut un congrès de Bordeaux « interactif »
souhaite recueillir le maximum de réactions de tous les participants du congrès de Bordeaux sur les grands thèmes du métier.
Fedepom souhaite que son prochain congrès de Bordeaux soit un « congrès pas comme les autres ». Gilles Fontaine, l'actuel président de Fedepom, a la volonté de mieux faire participer ses adhérents aux travaux des 12 et 13 juin avec comme objectif de « renforcer le sentiment d'appartenance des membres à la fédération ». Selon lui, 80 % des quatre-vingts adhérents de Fedepom devraient participer aux travaux. Un motif de satisfaction pour le président dont la mission affichée dès le départ de son mandat était de renforcer la voix du négoce dans l'interprofession. Ce congrès permettra également de débattre des travaux de la commission grand-export présidée par Jacques Leszczynski, de la commission Collecteur-Conditionneur présidée par Jean-Max Loridan et Benoît Decoene et de la commission Communication présidée par Maxime Jonaczyk. Les négociants présents pourront ainsi réagir en direct aux travaux de ces différentes commissions, notamment sur des sujets aussi incontournables que la stratégie commerciale, la maîtrise du marché, la structuration de l'offre ou la communication. Le thème de la communication, qui sera évoqué en présence de Carole Blandin du CNIPT, détaillera les actions de l'interprofession pour la période 2015-2017. A Bordeaux, Fedepom devrait expliquer – en total accord avec l'interprofession – vouloir renforcer les actions de communication sur le terrain, notamment en magasins, en complément des campagnes radios et TV. Ce congrès devrait probablement marquer la fin du mandat de Gilles Fontaine. « Depuis le 1er janvier 2014, le CNIPT a décidé d'appliquer strictement ses statuts. Le CNIPT réunit l'ensemble des familles travaillant dans le secteur du frais, tant à Fedepom, à l'UNPT, à Felcoop et à la FCD. Or, il se trouve que le président de Fedepom est actuellement semencier, ce qui est contraire au statut du CNIPT. La situation est d'ailleurs identique pour le nouveau président de l'UNPT qui ne possède aucune activité dans le frais puisque produisant des pommes de terre de fécule et de transformation », précise Gilles Fontaine. Le CNIPT, qui représente l'interprofession “frais” aux côtés de celle du GIPT (la transformation) et du GNIS (les plants), aura sûrement de nouveaux représentants dans les semaines qui viennent. Et si la pomme de terre avait une seule et unique interprofession qui parlerait d'une même voix ?
> En 2014, la filière pourra remercier l'Italie, comme elle a pu le faire envers l'Angleterre en 2013 ! De quoi sera fait 2015, quand on sait que certaines maisons de semence ont vendu près de 10 % de plants de plus cette année et que l'UNPT annonce des hausses d'emblavements de 3,5 à 4 % dans les cinq principaux pays européens ? « La fin de saison est difficile », souligne Gilles Fontaine, président de Fedepom, en reconnaissant toutefois qu'elle était partie sur « de bonnes bases » en début de campagne. Mais la filière a subi la conjonction de plusieurs éléments défavorables : une production importante des jardins, un hiver clément et un printemps précoce. Au final, c'est le secteur “chair ferme” qui rencontre le plus de difficultés à la fin de cette campagne : une baisse de consommation de 17,6 % entre août 2013 et mars 2014 en GMS. De quoi inquiéter les opérateurs. « En mars, quand la météo a été favorable, le consommateur est passé en mode printemps », souligne Gilles Fontaine. Côté export, la filière devrait exporter 1,75 Mt (2 Mt habituellement). Pas de quoi être rassuré sur les prochaines campagnes !