Eviter l’impact de la chaleur sur les fruitiers par la gestion de son irrigation
Les périodes très chaudes, de plus en plus fréquentes, peuvent diminuer la productivité des vergers. Mais une bonne gestion de l'irrigation peut contrecarrer leurs effets, allant même jusqu’à des économies d'eau.

Avec le réchauffement climatique, les températures extrêmes et les sécheresses deviennent de plus en plus fréquentes. Pour y faire face, une gestion plus précise de l’irrigation en arboriculture est nécessaire. En effet des températures supérieures à 35°C ralentissent le grossissement des fruits et peuvent détériorer leur qualité. Le phénomène est accentué lorsque l’hygrométrie de l’air est faible. En juin 2019, dans des parcelles de pommier de la région de Lunel dans le Gard, des pommes ont été brûlées et « cuites » à l’intérieur du fruit. Ce jour-là le DPV, déficit de pression de vapeur (notion qui prend en compte sur une même courbe les deux facteurs, température et hygrométrie), a été extrêmement élevé. Des parcelles sur lesquelles l’aspersion sur frondaison était en route ce jour-là ont été moins touchées. Plus généralement, le grossissement des fruits est freiné lorsque la température est élevée et l’hygrométrie basse.