Eusol : la génétique au programme

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Publié le 3 janvier 2006 - Par

Pauline Vallin

Comme pour les fruits, pommes, pêches et abricots avec Isafruit (cf. n° 492 de FLD), les tomates et les pommes de terre ont désormais leur programme européen de recherche.

Ce programme a pris le nom d’Eusol. Il rassemble cinquante instituts européens, dont l’Inra, le CTIFL, mais aussi la plupart des semenciers, (Vilmorin, Clause et Cie, Enza Zaden, Seminis, Syngenta et Rijn Zwann), des sociétés comme Savéol et Odelis (Rougeline), des spécialistes de la génétique ainsi que certaines structures de pays comme l’Argentine, le Brésil ou encore le Maroc.

Le budget alloué s’élève à 18 millions d’euros. Contrairement au projet fruits où une large place est attribuée aux circuits de commercialisation, celui de la tomate et de la pomme de terre met surtout l’accent sur la génétique.

Dans le cadre du programme Eusol, il est même prévu une collaboration à un consortium international piloté par les Etats-Unis sur le génome de la tomate.

Huit modules ont été définis dont la qualité organoleptique, la qualité nutritionnelle, les caractéristiques liés à la productivité et la transformation, les ressources génétiques et génomiques, la bioinformatique, la diffusion des connaissances et enfin un service réservé uniquement au bon fonctionnement de ce projet. Comme Isafruit, Eusol démarre en 2006 pour une période de cinq ans.