Travail parlementaire
Europatat salue le vote en plénière du Parlement européen sur la santé des plantes
Le 16 avril, Europatat s'est réjoui de la décision en plénière du Parlement européen quant à la santé des plantes. Plus de responsabilité est donnée aux opérateurs.
C'est grâce au travail du rapporteur européen Hynek Fajmon que le Parlement européen a rejeté le texte.
Prérequis du secteur de la pomme de terre, les produits santé des plantes viennent de faire l'objet d'un vote en plénière au Parlement européen et réjouissent l'association du commerce des pommes de terre Europatat. Celle-ci avait soutenu fortement la proposition de la Commission européenne en matière de modernisation des textes de loi régissant les produits de traitement des plants de pommes de terre. L'idée étant de simplifier plus avant les tâches des opérateurs quant aux passeports phytos et autre prérequis à l'export. L'association était surtout inquiète des mesures pouvant affecter le travail commercial et administratif à effectuer pour obtenir les autorisations des pays tiers, ce qui aurait auguré d'un embouteillage exacerbé lié à des coupes budgétaires dans l'administration publique. Ce qui aurait, de manière évidente, affecté l'utilisation des services auxquels le secteur de la pomme de terre a accès au niveau mondial. Selon l'association Europatat, c'est grâce à la pression forte du rapporteur parlementaire Hynek Fajmon que le Parlement européen, en plénière, a pris la décision de rejeter cette stratégie allant à l'encontre des importations. En contrepartie, les moyens sont renforcés en ce qui concerne le commerce à haut risque. « Nous sommes heureux de noter que la proposition de la Commission européenne sur le sujet du traitement des plantes soit largement maintenue. Cela donne toute son importance aux produits de traitement des plants de pommes de terre et ce tout au long de la filière. Nous espérons voir apparaître des contrôles sur ces produits par les services officiels européens, ce qui permettra d'avoir une véritable harmonisation des traitements dans l'ensemble des pays membres de l'UE, a déclaré Frédéric Rosseneu, secrétaire général de l'association européenne Europatat. Il est important de donner une réponse harmonisée à des interceptions de produits non conformes et des audits négatifs, ceux-ci devant être poursuivis, coordonnés et renforcés dans l'UE et encore plus à l'échelle de l'Etat membre concerné. »