Assemblée générale
Europatat cherche de nouveaux adhérents
Les associations fédérales de négociants de pomme de terre ont décidé d’ouvrir leur association à des sociétés privées de la filière.
En Assemblée générale le 29 mai à Angers (Maine-et-Loire), Europatat, Union du commerce européen de pomme de terre, a élu un nouveau président en la personne de Kees Van Arendonk, président de NAO (Nederlandse Aardappel Organisatie), l’équivalent de Fédépom en France et ancien directeur général de la coopérative Agrico. Il remplace son compatriote hollandais Joop Stet qui souhaitait se retirer après trois mandats de deux ans. Cette année, les membres d’Europatat qui regroupe les associations fédérales de négociants de chaque pays européen (Suisse comprise) ont décidé d’ouvrir leur association aux entreprises spécialisées dans le commerce des pommes de terre.
Eric Bargy, président de Fédépom, Fédération française des négociants de pomme de terre, et vice-président d’Europatat explique : « Plusieurs pays européens comme la Pologne, le Portugal ou encore la Hongrie ne peuvent adhérer à Europatat, faute d’association nationale. C’est pour remédier à ce problème qu’un groupe de travail s’est constitué afin de modifier les statuts et les droits de vote au sein de l’association européenne. Les fédérations nationales se réserveraient le contrôle avec 60 % des voix. » Ce changement de statut qui serait validé en juin 2010 lors de la prochaine Assemblée générale qui aura lieu en Ecosse à Edimbourg permettra de se doter de moyens pour mieux défendre les intérêts des négociants de pomme de terre au sein de l’Union Européenne. Europatat est en effet impliqué dans de nombreux dossiers traités au niveau de la Commission et du Parlement Européen.
Elle aurait également joué un rôle important notamment dans l’ouverture du budget européen à la promotion des produits agricoles (voir le Conseil de régulation n° 3/2008 du 17 décembre 2007) qui, aujourd’hui, permet aux campagnes promotionnelles nationales ou internationales d’être financées par la Commission européenne. Le projet de revoir la politique de santé des plantes par cette même Commission Européenne donnera sans doute encore l’occasion à Europatat de défendre ses propres intérêts sur un sujet aussi sensible puisqu’il s’agit, d’ici trois ou quatre ans, de faire évoluer la législation inhérente aux organismes nuisibles.