Congrès international de la fraise
Etre aussi obtenteur pourrait être un avantage
Deux points de vue se font face dans la commercialisation des fraises : les opérateurs ayant développé des programmes d’obtention et les autres. Dans le premier groupe, deux entreprises de poids sont intervenues à Anvers. L’américain Driscoll’s, aujourd’hui présent à peu près partout, est certainement un archétype. Créée fin du XIXe siècle, la société produit et commercialise ses propres variétés (plus d’une quarantaine dont Camarillo ou Adelaïde). Elle vend directement à la distribution européenne, en se reposant sur une marque unique développée dans les années 70. Total Berry (groupe Total Produce) en Angleterre produit environ 30 000 t de fruits rouges et pour Ian Waller, son directeur, « pour avoir une place à la table du marché anglais, mieux vaut avoir un programme de multiplication ». La société anglaise travaille sur de nouveaux développements, en particulier sur le marché des variétés dédiées exclusivement à des distributeurs. En face, les opérateurs comme The Greenery ou Hoogstraten se positionnent soit sur une marque forte (le second) ou sur une apporche globale autour de la diététique pour le premier.