Et pendant ce temps, les entreprises bossent
Il y a les restructurations (ministères, offices…), il y a les rénovations (organisation économique) : des heures et des heures de réunions, des journées de déplacement, des voyages en train, en avion, en voiture. (Si l’on pouvait faire le bilan carbone de tout cela, on serait certainement effrayé). Et puis il y a les entreprises, qui bossent, qui se développent, qui investissent, qui nouent des partenariats, bref qui préparent l’avenir. Rien que cette semaine, on peut lire dans ces colonnes des nouvelles de la Compagnie Fruitière, de Dorléane, d’Unicoque.
On a ainsi d’un côté la lenteur des organismes publics ou privés et de l’autre le dynamisme des entrepreneurs. Jamais peut-être le fossé entre les entreprises de la filière et la filière elle-même n’a été aussi grand. Le décalage entre les préoccupations des uns et des autres est, en tous les cas, patent. Résultat, parmi les moins agréables : trop souvent l’image d’un secteur en crise l’emporte sur la capacité d’innovation, d’adaptation de ces entreprises. Une nouvelle donne est en train de s’installer. Qu’elle n’oublie pas les hommes au profit des structures.