Essuyer les plâtres
Le melon essuie les plâtres de l’organisation de la première mise en marché et ce n’est pas simple. Les promoteurs de cette commission interprofessionnelle nationale doivent faire avec de nombreux handicaps. D’abord, la section nationale melon ne représentant que 22 % de la production nationale, il faut veiller à s’attacher la grande partie des producteurs qui ne sont pas engagés dans l’organisation économique. Heureusement, “organisés” et “inorganisés” n’ont pas attendu ces dernières semaines pour se parler. Depuis, plusieurs années, ils se rencontrent et prennent même des initiatives ensemble. Mais cela reste difficile, la réaction des gens de l’Ouest sur la grille de normalisation en étant une illustration (cf. page 10). Mais non content de devoir veiller aux équilibres internes de la filière melon, il faut aussi tenir compte des réactions de l’ensemble de la filière fruits et légumes. Car le secteur du melon étant le premier à s’organiser, les décisions qui seront prises feront école et serviront de base de travail pour les autres secteurs qui souhaiteront se doter d’une commission interprofessionnelle de première mise en marché. Président de la section nationale, le Quercynois Bernard Borredon a présenté ses travaux vendredi à Europêch’. En insistant sur le caractère collectif de la démarche. Le démarrage est difficile, mais l’essentiel est bien d’avancer.