Gourmet Food & Wine 2011
Epicerie fine : les “bons” produits résistent

Quelques jours avant le salon Gourmet Food & Wine, une étude réalisée par le groupe Xerfi est parue sur l’évolution du marché de l’épicerie fine à l’horizon 2015. Estimé à plus de 5,3 Md€, le marché de l’épicerie fine fait de la “résistance”, si les consommateurs font plus attention à leurs dépenses, les achats en produits haut de gamme se maintiennent en volumes. Mais, si ce marché résiste à la crise, des difficultés sont ressenties chez certains majors (rachat de Lenôtre par Sodexo), valse des dirigeants chez Hédiard, d’autres se développent à l’étranger à l’image de Fauchon en Inde et la modernisation est de rigueur (développement d’offre repas). Dans les rayons, par ordre d’importance, les produits sucrés, épicerie, boissons et produits frais (63 %) se distinguent en trois familles incontournables : condiments, confitures, biscuits. Quant à l’appui à la vente, l’histoire du produit (anecdote, région de production, circonstance de création...) et le rôle de conseil (utilisation, cadeaux, recettes) restent la clé de voûte. Les relations doivent donc être privilégiées entre commerçants et fournisseurs et plébiscitées ainsi que la flexibilité des fournisseurs (fréquence de réassort et quantité commandée).