Promotion

En rayon, Nectavigne joue sur ses différences

C’est d’abord en rayon une batterie de matériel promotionnel pour faciliter le repérage des Nectavignes et dynamiser le rayon. Le groupe Nectavigne met à la disposition des enseignes et des magasins des affiches, mobiles, stop rayon et info recettes attractifs et d’une mise en œuvre facile. En parallèle, un jeu Internet (15 août-5 septembre) “Nectavigne, Millésime de l’été” sera mis en ligne sur le site www.nectavigne.com. La thématique de cette saison est l’univers du vin, et la dotation des coffrets “Route des vins” et coffrets grands crus.
Les Nectavignes (toutes stickées) seront proposées en colis carton 60 x 40, 50 x 30, unité consommateur 40 x 25 et barquettes 1 kg. Les metteurs en marché sont prêts. La campagne de commercialisation a débuté le 30 juin au GIE Verger de l’Hermitage.

De nouvelles plantations ont eu lieu cet hiver
« Nous disposons d’un potentiel de 300 t, souligne Bruno Vaissières, directeur du GIE de l’Hermitage. Nous travaillons la Nectavigne depuis 2001. Mais au fil du temps, nous nous sommes rendus compte que nous pourrions doubler notre potentiel. Nous l’avons annoncé aux producteurs et certains se sont lancés dans de nouvelles plantations cet hiver. » En commençant plus tôt, Bruno Vaissières constate : « Amorcer le marché en juillet ne pose pas de problème. C’est plus difficile en août, où il faut convaincre les distributeurs d’ouvrir une nouvelle ligne alors que la saison est déjà bien avancée et que nous sommes sur le pic de production. »
C’est ce qui explique que la gamme Nectavigne s’est enrichie de nouvelles variétés. « Cela nous permet un rééquilibrage de la production qui a ses débuts n’arrivait qu’au 15 août. Désormais, nous avons une gamme plus large qui répond aux critères de la Nectavigne, sur le plan visuel comme gustatif et qui nous permettra progressivement de lisser l’offre, et de faire des émules. C’est une question à laquelle nous réfléchissons afin d’élargir la zone de production vers la Crau, les Pyrénées-Orientales ou le Gard. » Le GIE commercialise la Nectavigne sur les circuits GMS et spécialisés et à l’export vers l’Allemagne, la Suisse et le Royaume-Uni. « Mais les conditionnements les plus demandés restent le 60 x 40 et 50 x 30, car le surcoût engendré par le conditionnement en barquette devient rédhibitoire », ajoute Bruno Vaissières.
Chanabel étant sorti de l’association en raison d’importantes pertes de volumes liées à la Sharka, le GIE et Sicoly se partageront la mise en marché du reliquat. D’une manière générale Sicoly arrive sur le marché une semaine après le GIE. « Nous disposons pour cette saison d’un potentiel de 560 à 570 t de Nectavigne, explique Jean-Bernard Cherblanc, directeur secteur frais de Sicoly. Dans l’intention, nous souhaiterions développer notre potentiel. Dans la réalisation, c’est plus difficile de motiver les producteurs, un peu réticents à planter pour une commercialisation entre le 15 août et le 15 septembre. Si nous parvenons à développer la gamme sur juillet, le gros de la demande, avec des variétés adaptées, la Nectavigne a incontestablement un bel avenir. »

Une offre différenciée
Sur le plan de la commercialisation, Sicoly travaille beaucoup avec les grossistes « en relation quotidienne avec la distribution, ce que nous ne savons pas faire. » Dans le berceau de la pêche de vigne (potentiel 750 t pour la structure) Sicoly peut se permettre une offre différenciée. « Nous proposons un kit palette. C’est-à-dire que nous mixons les plateaux pêches de vignes et Nectavigne en quatre piles, sur une palette entourée d’un habillage carton qui peut être insérée en magasin sans manipulation pour la présentation. Ce système a très bien fonctionné pour la cerise. Nous pourrions aller encore plus loin en mixant les piles de vrac et de barquettes de chaque espèce. »
Comme Bruno Vaissières, Jean Bernard Cherblanc a constaté « la forte demande en vrac et la marginalité du préemballé. Néanmoins Sicoly propose des barquettes 1 kg de petit calibre pour le hard discount avec une valorisation tout à fait correcte. » Et de conclure : « La Nectavigne a un réel avenir sur juillet. Mais une communication importante de la part de la distribution sur ce produit sera nécessaire. »