Prix à la consommation
En pleine crise, l’association Familles rurales estime les prix des f&l trop chers
L’observatoire des prix des fruits et légumes a été réalisé dans vingt départements sur huit fruits et huit légumes.
Encore une fois, l’envolée des prix des fruits et légumes a monopolisé les esprits la semaine dernière. En effet, l’étude de la Fédération Familles rurales (Voir http://www.fldhebdo.fr/images/stories/PDF_GRATUITS/etudefamillesrurales…) a mis le feu aux poudres. Présenté ce mardi, cet observatoire soulignait entre autres que les prix des f&l dans 20 départements et relevés par 42 adhérents de la Fédération durant les semaines 25 et 29 avaient progressé par rapport à l’été 2007, mais aussi, ces mêmes prix avaient diminué entre juin et juillet et qu’il existait des disparités très fortes d’une région à une autre. Cet observatoire des prix des fruits et légumes mis en place en 2007 par l’association a été réalisé sur 8 fruits et 8 légumes. Fort de ce constat, « Familles rurales demande plus de transparence sur la formation des prix. Il y a une grande opacité sur la formation des prix et cela dépasse le cadre des fruits et légumes (..). Cela nous donne l’occasion d’interpeller le ministère. Nous avons d’ailleurs un rendez-vous courant septembre avec les associations de consommateurs au ministère, ce sera pour nous l’occasion d’interpeller encore une fois le ministère », explique Thierry Damien, le président de la Fédération. En se référant aux évolutions de prix des fruits et légumes de l’Insee, au stade de la production durant la même période, on constate que les évolutions sont de 17,9 % pour les fruits entre juin 2007 et juin 2008 et de 11,1 % pour les légumes. Une progression que l’Insee avait expliquée par une faiblesse d’arrivages de certains produits. Interrogé sur la prise en compte des aléas climatiques, Familles rurales temporisait : « Les progressions liées aux tendances climatiques peuvent atteindre 2 à 3 % mais pas 15 % comme nous l’avons relevé », estimait Thierry Damien. En revanche, rien n’aura été mentionné quant aux difficultés que traverse actuellement la filière donnant lieu à une autorisation exceptionnelle de vente au déballage dès ce week-end (lire dans la même rubrique "La vente au déballage n’emballe pas toutes les grandes surfaces").
Interfel a réagi à cet observatoire (Voir http://www.fldhebdo.fr/images/stories/PDF_GRATUITS/reactionsinterfel.pdf) : « Il s’agit d’une sélection limitée d’espèces, une période très courte, un relevé d’étiquettes ne tenant pas compte du panier moyen de la ménagère et d’un échantillon géographique limité. »