Espagne
En pêche-nectarine, l'export en 2013 s'est bien comporté
Le groupe de contact hispano-franco-italien a fait le point sur les résultats de la précédente campagne de pêches-nectarines et ont abordé les prévisions de réolte 2014.
Le début de campagne des fruits à noyau espagnols est en avance de dix jours par rapport à une année normale.
Le 24 avril dernier, au siège de l'association espagnole Afrucat à Madrid, le groupe de contact hispano-franco-italien a fait le point sur les résultats de la précédente campagne de pêches-nectarines et a analysé les premières prévisions de récolte 2014. Selon la Fepex, en Espagne en 2013, la surface de culture de pêches-nectarines a atteint une superficie de 82 124 ha (+ 3 %). Quant au commerce extérieur, les exportations espagnoles de pêches ont totalisé 342 055 t, soit un volume en hausse de 21 % sur l'année 2012 pour une valeur de 331 M€ (+ 14 %). En nectarines, l'export a représenté 406 908 t (+ 15 %) pour une valeur de 423 M€ selon le service des douanes. Selon l'association Afrucat la tendance prévisionnelle 2014 fait état d'une campagne plus précoce de près de dix jours en Espagne. Les régions d'Andalousie et de Murcie sont en effet déjà en train de récolter les fruits et seront en pleine production dès début mai. Les surfaces se développent avec la reconversion de vergers de fruits à pépins type pomme-poire en fruits à noyau. L'intérêt se porte aussi de manière forte en pêche-nectarine plate entraînant d'importants courants d'affaires sur ces produits. Par ailleurs le groupe de contact avait décidé d'aborder plusieurs thèmes lors du comité mixte qui se tenait à Rome hier le 29 avril. Il était notamment prévu d'aborder le sujet des protocoles d'exportation aux pays tiers (Mexique, Etats-Unis et Asie) pour renforcer la promotion des fruits à noyau dans ces pays. Le sujet de la régulation de marché pour éviter un quelconque engorgement du marché était également prévu, Afrucat indiquant que le retrait des fruits pour la distribution gratuite n'était pas forcément adapté à la périssabilité des fruits. Enfin, Afrucat mentionnait quelques jours avant le comité mixte sa volonté d'aborder le sujet de la reconnaissance mutuelle entre pays d'une même zone d'homologation des matières actives afin de réduire les travaux administratifs actuels.