Consommation
En Europe, la salade a encore de beaux jours
En 2009, sur le plan de la consommation de la laitue, les Espagnols sont arrivés largement en tête du peloton européen avec 9 kg/hab./an. La consommation est moindre en Grande-Bretagne et les pays du Benelux avec seulement 3,5 kg. La Scandinavie, considérée comme stable, devrait se maintenir. Les volumes consommés sont plus importants en Suisse, Allemagne et Autriche avec 4,4 kg, en France avec 5,7 kg et en Italie 7,2 kg. Sur le plan des cultures, l’Iceberg arrive sans surprise en tête en Scandinavie (67 % des surfaces de production), au Benelux (57 %), en Grande-Bretagne ((56%), en Allemagne (43 %), en Autriche (43 %), en Espagne (45 % à égalité avec la romaine). Néanmoins, l’augmentation des surfaces ne devrait pas perdurer, un pic ayant été atteint. En France, les superficies d’Iceberg, qui progressent du fait des demandes de la IVe gamme, ne représentent que 5 % du total, 12 % en Italie et 26 % en Suisse. La typologie de la production de salades se répartit ainsi : 5 % des surfaces pour les jeunes pousses (stabilité), 42 % pour la batavia (progression), 18 % pour les laitues (diminution), 5 % pour la romaine (stabilité), 3 % pour les Lollo (stabilité), 22 % pour les feuilles de chêne (diminution) et 1 % pour les salades “autres” qui progressent. Comme la France avec la batavia, l’Italie a misé sur les laitues pommées (34 % des superficies), mais cette sous-espèce est de moins en moins prisée dans des pays comme l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, la France ou la Grande-Bretagne. A l’inverse, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et l’Autriche devraient, à trois ans, augmenter leurs superficies en laitues de type romaine. Mais les jeunes poussent n’ont pas dit leur dernier mot sur le marché européen.